Un sacré coup dur pour le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, qui justifie notamment le dépôt d'une motion de censure de la part de l'UMP, à l'Assemblée nationale.
Ainsi l'Insee a annoncé ce jeudi 14 février un recul du PIB de 0,3 % pour le dernier trimestre 2012. Une première mauvaise nouvelle qui s'explique par l'addition de plusieurs données. Tout d'abord un recul de 1 % des investissements en général, et de 1,2 % pour les entreprises, en particulier. Toujours en matière d'investissement, ceux de l'administration ont aussi reculé de 0,9 %, tout comme ceux des ménages, à - 0,8 %, ces derniers s'expliquant plus logiquement par une rigueur économique imposée et des efforts de redressement des comptes publics.
Autre facteur expliquant cette chute du PIB français, le recul des exportations. On le sait, la France exporte moins qu'elle importe. Ainsi cette baisse des exportations, de - 0,6 %, n'a pas été contenue par la résistance de la consommation, trop insuffisante pour compenser cette tendance, malgré une petite hausse de 0,2 %. La seconde mauvaise nouvelle ce jeudi (noir ?) pour le gouvernement, c'est la croissance nulle pointée du doigt par l'Insee pour l'année 2012.
L'institut national de la statistique, après avoir revu ses estimations, annonce finalement aujourd'hui que seul le troisième trimestre 2012 a enregistré une croissance positive, avec un très petit 0,1 %. Pour les trois autres trimestres, le mot d'ordre est la baisse. Soit -0,1 % pour le premier, la même chose pour le second et finalement -0,3 % pour le dernier.