Dès novembre, les soignants et les pharmaciens pourront réaliser des tests antigéniques. Étant donné le « succès » des tests PCR, on imagine que l’afflux dans les pharmacies sera important. Reste à savoir si les pharmaciens ont bien anticipé ce travail supplémentaire qui risque d’être lourd à mettre en place.
Les pharmaciens et les soignants vont réaliser des tests antigéniques dès novembre
Alors que la campagne de vaccination contre la grippe bat son plein en France, plusieurs officines sont déjà en rupture de stock et manquent de doses. Les pharmaciens n’ont en effet pas anticipé la forte demande liée à l’épidémie de Covid-19 et à la volonté de ne pas saturer les hôpitaux. Une erreur dont ils vont certainement tirer des enseignements lorsqu’ils pourront réaliser des tests antigéniques.
Selon un arrêté signé par Olivier Véran, et publié le 17 octobre dans le Journal officiel, les soignants et les pharmaciens vont pouvoir réaliser des tests antigéniques. Cette mesure qui sera mise en place en novembre, doit permettre de désengorger les laboratoires qui saturent de patients venus faire un test PCR.
Covid-19 : les tests antigéniques sont fiables à 60%
Reste à savoir si les pharmaciens sauront gérer cet afflux de patients. Dans les officines, on s’y prépare doublement en faisant appel, éventuellement, à d’autres bras comme des étudiants en pharmacie. Non seulement il va falloir gérer les stocks et une quantité importante de tests, mais il faudra aussi du personnel pour réaliser les tests antigéniques.
Les patients ne peuvent en effet pas réaliser eux-mêmes un test antigénique qui consiste, comme les tests PCR, à introduire un long coton-tige dans le nez. En revanche, ils pourront savoir très rapidement s’ils sont atteints du Covid-19. Le test antigénique se présente sous la même forme qu’un test de grossesse avec des barres pour indiquer si l’on est négatif ou positif au SRAS-CoV-2. Il présente l’avantage de donner un résultat rapide mais il a aussi un inconvénient : il est fiable à 60%.