Mardi 12 avril 2016, sur les marchés, ce fut la surprise : le pétrole a atteint son niveau le plus élevé de 2016 avec le baril de Brent qui s'échangeait à 44,68 dollars. Le raison ? L'annonce de la part de l'Arabie Saoudite et de la Russie, deux pays membres de l'OPEP, qu'un accord sera trouvé par le cartel et ce même si l'Iran ne s'y plie pas. Un accord de l'OPEP signifierait la baisse de la production de brut et, de fait, la remontée des prix.
Avril 2016 : la remontée du pétrole commence
Le prix du pétrole est tombé au plus bas le 20 janvier 2016 lorsque le baril de Brent s'échangeait à 27,82 dollars, un peu plus de la moitié du prix du baril mardi 12 avril 2016. Mais c'est surtout dans le courant du mois d'avril que les choses se sont améliorées.
Grâce à la forte hausse du 12 avril 2016, lorsque le Brent a bondit de 4 %, le pétrole est donc à son niveau le plus élevé de l'année 2016. Sur un mois, le prix du Brent a augmenté de 12,2 % et celui du WTI de 9 %.
50 dollars le baril d'ici 2017 ?
Tous les pays de l'OPEP le savent : les prix actuels du pétrole ne sont pas viables. Il faut que le baril de pétrole remonte au-dessus de 45 dollars (50 dollars ce serait mieux) pour que le secteur de l'or noir ne soit pas en crise.
A la conférence du Financial Times à Lausanne qui se tient du 11 au 13 avril 2016, les experts du secteur ont quasiment tous émis des avis semblables et confirment que la tendance s'est inversée. L'annonce d'une très forte probabilité d'un accord de l'OPEP à Doha lors de la conférence qui se tiendra le 17 avril 2016 ne fait que renforcer cette thèse.
Toutefois, si le prix du baril est parti pour remonter, il n'atteindra pas rapidement les niveaux de juillet 2014 lorsqu'il avait dépassé les 110 dollars. Les experts s'attendent, comme l'Agence Internationale de l'Energie, un baril au-dessus des 50 dollars mais en dessous des 70 dollars dans un futur plus ou moins proche.