La justice a finalement donné raison à Greenpeace dans le dossier qui l’opposait aux producteurs de pommes pour un rapport sur les pesticides avec la mention « pommes empoisonnées » dans le titre.
L’Association nationale pommes poires (ANPP) a finalement perdu dans le combat judiciaire qui l’opposait à Greenpeace. L’instance représentative des producteurs de pommes avait porté plainte en 2015 contre l’ONG qu’elle accusait de dénigrement. « Le contentieux portait sur un rapport publié à la mi-juin 2015 par Greenpeace dans le cadre de sa campagne « Course zéro pesticide » et intitulé : « Pommes empoisonnées : mettre fin à la contamination des vergers par les pesticides grâce à l’agriculture écologique ». Estimant ce titre dénigrant et préjudiciable au développement de la consommation du produit pomme qu’elle défend, l’ANPP avait assigné l’ONG en référé – une procédure d’urgence – quelques jours après la publication du document. Elle exigeait qu’il soit renommé sans la mention « pommes empoisonnées » et réclamait 50 000 euros de dommages et intérêts pour préjudice moral » précise Le Monde.
Sans entrer dans le détail du dossier, c’est une bonne nouvelle pour la liberté d’expression et le travail d’information des militants. En étudiant la présence de pesticides, l’ONG s’est attelé à un travail d’intérêt général et a dénoncé ce qui lui apparaissait utile, a estimé la justice.
Lire la suite sur RSE Magazine