Les Etats membres ont adopté en comité le 5 juillet 2017 la définition des perturbateurs endocriniens utilisés dans les pesticides. Dans le même temps, la Commission européenne a pris des engagements pour accélérer sa politique de lutte contre ces substances chimiques interférant avec les systèmes hormonaux.
Les Etats Membres de l'Union Européenne ont adopté les critères de définition des perturbateurs endocriniens utilisés dans les pesticides. Ce vote met fin à quatre années de retard pour l'interdiction de ces substances dangereuses. Par rapport au premier projet proposé par la Commission en juin 2016, la définition adoptée concerne aussi les perturbateurs endocriniens présumés. Il s'agit d'une avancée importante pour la santé et l'environnement.
Dans un communiqué, Nicolas Hulot, ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, et Stéphane Travert, ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation annoncent prendre bientôt des mesures nationales complémentaires concernant la problématique des perturbateurs endocriniens en France.
Dans l'attente de l'évaluation par la Commission européenne des dispositions du texte entraînant l'exemption de certaines substances agissant comme des perturbateurs endocriniens, la France a décidé en outre d'engager dès à présent des mesures nationales.
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