Paris rejette l’idée allemande d’une taxe européenne pour financer l’accueil des réfugiés

Cropped Favicon Economi Matin.jpg
Par Aurélien Delacroix Modifié le 12 octobre 2015 à 19h22
Shutterstock 314926154
@shutter - © Economie Matin
7000Le nombre de réfugiés arrivant en Grèce a atteint les 7 000 par jour.

L'Allemagne aurait discuté de la création d'une taxe exceptionnelle pour financer l'accueil des réfugiés, toujours aussi nombreux à frapper aux portes de l'Union européenne.

Chaque jour, la Grèce recense plus de 7 000 migrants qui arrivent par un moyen ou par un autre, un chiffre en constante progression. L'Allemagne, le pays de l'Europe continentale le plus demandé par ces réfugiés, pourrait devoir accueillir 1,5 million de personnes cette année : c'est pratiquement le double de ce à quoi se sont engagées les autorités du pays.

Financement

Autant dire qu'outre Rhin, on doit sans doute commencer à s'interroger sur le financement de cette arrivée massive de réfugiés sur le territoire. En marge de l'assemblée générale du FMI et de la Banque mondiale, Berlin aurait commencé à discuter avec la Commission européenne afin d'évoquer la possibilité de créer un impôt spécial.

Ballon d'essai

Une rumeur propagée par les médias allemands, bien vite démentie par Berlin. Mais ce qui ressemble fort à un ballon d'essai a été rapidement rejeté par Paris. Michel Sapin, le ministre des Finances, a ainsi balayé le projet du revers de la main au micro de France Info : pour lui, s'Il faut « financer évidemment l'accueil des réfugiés (…) compte tenu des sommes en jeu, je crois qu'on est capable de le faire en faisant des économies ». Pas de taxe donc, et « heureusement, parce que si on veut à chaque fois qu'il y a une difficulté la résoudre en mettant en place une taxe, on est sûr de rendre le problème incompréhensible pour les gens ».

Une réaction ? Laissez un commentaire

Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre Newsletter gratuite pour des articles captivants, du contenu exclusif et les dernières actualités.

Cropped Favicon Economi Matin.jpg

De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.

Aucun commentaire à «Paris rejette l’idée allemande d’une taxe européenne pour financer l’accueil des réfugiés»

Laisser un commentaire

* Champs requis