Paris en ligne : objectif 100 millions misés pour la Coupe du Monde

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 24 juin 2014 à 4h31

Panem et circenses, et ça marche. Tous les signaux de l'économie française sont au rouge, mais pendant quelques semaines, et en particulier tant que la France joue encore, et surtout, joue bien et gagne, on pourra faire semblant de ne pas les voir. Résultat, les Français non seulement regardent le foot, mais parient dessus.

Depuis le début de la compétition, 31 matchs, et près de 45 millions d'euros ont été joués (43,6 millions dimanche soir). Evidemment, les parieurs misent en particulier lors des matchs dans lesquels joue l'équipe de France, mais pas seulement : Ainsi, France-Honduras et France-Suisse ont généré 2,68 millions d'euros de paris, contre 1,5 million pour les autres matchs de la Coupe du Monde. Les opérateurs autorisés de paris sportifs en ligne se frottent les mains, car les Français jouent beaucoup plus que lors de la précédente Coupe du Monde. En 2010, les mises avaient atteint 63 millions d'euros pour toute la Coupe, quand la version 2014 vise les 100 millions d'euros pariés, et peut-être même plus. Tout dépend en fait maintenant du sort de l'équipe de France. Si celle-ci non seulement se hisse en huitième de finale, mais aussi parvient à se maintenir en quart voire en demie-finale, les paris pourraient augmenter significativement... Même si l'histoire ne dit pas si les Français misent majoritairement sur leur équipe, ou si, pragmatique, ils sont nombreux à miser sur le camp adverse !

Les paris en ligne progressent également grâce aux smartphones, présents désormais entre les mains de deux joueurs sur trois, ce qui n'était évidemment pas le cas en 2010 (15 % du parc mobile seulement à l'époque). Un pari en ligne sur trois est désormais placé depuis un smartphone...

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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