Les blocages d'universités ont engendré de nombreux dégâts, chiffrés ce lundi 13 août 2018 par la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, à près de 7 millions d'euros.
Suite aux blocages, les frais de réparation s'élèveraient à 7 millions d'euros
Les dégradations commises lors des blocages d'universités au printemps 2018 ont engendré « autour de 7 millions d’euros » de frais de réparations, selon la ministre de l’Enseignement supérieur. Le montant révélé par Frédérique Vidal sur RTL est donc bien loin donc des 5 millions d’euros prévus il y a deux mois.
Et les travaux devront être effectués rapidement puisque la ministre a ajouté : « Je me suis engagée auprès des présidents d’universités de manière à ce que les bâtiments puissent être remis en l’état et remis en fonctionnement pour que la rentrée se déroule bien ». Cette somme est évidemment très élevée. Et la ministre de déplorer : « J’aurais préféré que cet argent permette de mettre en place de nouvelles pratiques pédagogiques ou permette des recrutements ».
Parcoursup : 66 000 jeunes inscrits n’ont pas encore reçu de réponse positive
Pour rappel, les étudiants se sont mobilisés contre la nouvelle loi qui modifie les modalités d’accès aux filières non-sélectives et la mise en place de la plate-forme Parcoursup. Au plus fort du mouvement, quatre universités (sur 73) avaient été bloquées, dont le site universitaire de Tolbiac, qui dépend de Paris I, et Nanterre (Hauts-de-Seine), dernière faculté à avoir été évacuée à la mi-juin. En outre, plusieurs dizaines de sites avaient également été perturbés dans toute la France.
La ministre a aussi été amenée à commenter ce qui ressemble à des ratés : 66 000 jeunes inscrits n’ont pas encore reçu de réponse positive à leurs demandes d’intégration dans l’enseignement supérieur. Frédérique Vidal a expliqué distinguer les jeunes en recherche « active » et les autres : « Sur ce chiffre de 66 000 jeunes, il y a 16 000 jeunes (dont 9 000 bacheliers) qui sont en recherche active et 50 000 que nous cherchons à contacter et qui, pour le moment, ne répondent pas à nos sollicitations, et que l’on considère donc comme inactifs. (...) Tout le monde aura une proposition à la rentrée, c’est un engagement ». Au final, sur 812 050 candidats inscrits sur Parcoursup, 591 416 ont accepté une proposition et 154 980 avaient quitté la plate-forme.