Décidément, la méfiance du gouvernement à l’égard des entreprises continue de régner.
Dernier exemple : la confirmation hier par le ministre de la santé que la question du pass sanitaire en entreprise est désormais sur la table.
"C’est une contrainte de plus que nous assumons ! » : a dit Olivier Véran.
Et les entreprises, sont-elles prêtes à assumer ces contraintes supplémentaires ? Cela aurait quand même été le minimum de les interroger et de les associer avant cette nouvelle annonce.
ETHIC rappelle que personne plus que le chef d’entreprise ne souhaite la protection des salariés face au virus.
De même, les entreprises, quelle que soit leur taille, ont toujours scrupuleusement respecté la législation mise en place depuis le début de l’épidémie.
Malheureusement, interdictions et obligations se succèdent dans un climat de méfiance, sans concertation avec les acteurs du terrain. De plus, l’incohérence des décisions, qui aboutit à des contradictions successives, est incompréhensible.
Les entreprises ont été notamment confrontées à l'interdiction d'acheter des masques pour leurs, de prendre leur température, d'organiser des tests antigéniques dans leurs locaux. Malgré ces interdits successifs, ce sont elles aujourd'hui qui aident leurs salariés à obtenir la 3ème dose de vaccin. Les chefs d'entreprise font tous les jours preuve de leur sens des responsabilités. Le Ministère du Travail réussirait bien à s'en inspirer et pourrait même suivre des étapes de formation en management… de la part des entrepreneurs !
Le mouvement patronal n’est pas opposé, sous certaines conditions, à l’instauration en France de cette mesure, déjà mise en place en Italie ou en Allemagne. Pour ETHIC, la priorité est la sécurité sanitaire des salariés même si la mise en oeuvre opérationnelle du pass sanitaire en entreprise compliquerait leur activité.