Après une hausse du prix du gaz réglementé de 12,6% dès le 1er octobre 2021, le prix du gaz ne cessera pas de grimper au mois de novembre 2021. L’électricité, de son côté, devrait enregistrer une hausse de 12% en février 2022.
Le gaz toujours en augmentation
La demande mondiale en gaz naturel liquéfié (GNL) due à la reprise industrielle après la crise sanitaire augmente, c’est en partie pour cela que les prix du gaz progressent en France. La production de gaz en Norvège a été ralentie par la pandémie, alors qu’en temps normal, la France importe 40,6% de ses besoins en GNL de la Norvège. Les difficultés d’approvisionnement du gaz depuis la Russie sont une autre raison pour laquelle le prix du gaz ne cesse d’augmenter. Sur CNews, la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili a confirmé que le prix du gaz augmenterait encore en novembre 2021.
Depuis le début de l’année 2021, le montant des tarifs réglementés du gaz a augmenté de 59%. En septembre 2021, il a pris +7,9% et dès le 1er octobre 2021, la hausse des prix sera de 12,6%. La hausse des prix du gaz pour novembre est estimée à +15%. Pour aider les ménages dans le besoin, les bénéficiaires du chèque énergie obtiendront une enveloppe de 100 euros en décembre 2021 et de nouveau de 150 euros au printemps 2022.
En conséquence de la hausse des prix du gaz, la hausse des prix de l’électricité
À cause de la hausse du prix du gaz et du fonctionnement du marché européen, le prix de l’électricité devrait augmenter en France de 12% en février 2022. Pour Agnès Pannier-Runacher, la ministre déléguée à l’Industrie, le fait que les prix du gaz aient une influence sur ceux de l’électricité représente une « aberration écologique ». Bruno Le Maire avait en outre réclamé de « revoir de fond en comble le fonctionnement du marché unique de l'électricité ».
Le premier ministre, Jean Castex, doit s’exprimer jeudi 30 septembre 2021 pour annoncer des mesures exceptionnelles pour permettre aux Français de faire face à ces nouvelles hausse des prix de l’énergie. Pour Barbara Pompili, tout le monde doit être aidé pour faire face à ces hausses et pas seulement les ménages modestes.