La Commission européenne aurait envoyé une lettre de mise en demeure à la France dans le dossier de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes. L'instance européenne reproche à la France de ne pas avoir mené d'enquêtes poussées sur l'impact environnemental du chantier. Le courrier remet en cause les quatre arrêtés préfectoraux qui ont autorisé la poursuite du chantier.
La Commission reproche à la France de ne pas avoir mené des enquêtes poussées sur l'impact environnemental de l'aéroport avant de donner son avis. D'après Le Figaro, « Cette lettre est la première étape dans la procédure d'infraction pour non-respect de la règlementation européenne. Cette dernière impose «une évaluation stratégique environnementale» pour «les plans et programmes fixant le cadre pour la construction d'un aéroport» ainsi qu'une «évaluation environnementale» des projets d'infrastructures, imposant au maître d'ouvrage de «fournir une description des effets importants que le projet proposé est susceptible d'avoir sur l'environnement». »
Deux mois pour s'expliquer
La lettre exige que le France s'explique sur cette situation dans un délai de deux mois. Par communiqué, des responsables de Europe Ecologie Les Verts de l'Ouest estiment qu'il est « peu probable qu'elle (La France) en ait la capacité ». Ils ajoutent que « cette information vient contredire durablement celles et ceux qui, à grand renfort de communication, péroraient sur l'absence de recours possibles au niveau européen et, surtout, renvoie bien au-delà des calendes grecques un aéroport de plus en plus hypothétique. »
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