La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) dénonce de nombreuses anomalies autour des huiles d’olive commercialisées en France.
Des huiles de mauvaise qualité
L’une des missions de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) est de mener des contrôles auprès des produits commercialisés et mis à la disposition des consommateurs. C’est dans cette démarche qu’elle a mené une enquête sur les différentes huiles d’olive commercialisées en France avec un contrôle de leur qualité, ainsi que de l’étiquetage. L’objectif de cette enquête était, selon la DGCCRF, de « maintenir une information loyale des consommateurs, une qualité élevée des huiles d’olive commercialisées, et une concurrence saine entre les opérateurs ».
Selon la DGCCRF, l’enquête a permis de découvrir que plus d’un tiers des établissements contrôlés (180 au total), n’étaient pas conformes. L’administration a notamment enquêté sur la qualité des huiles d’olive. « 48% des huiles d’olive prélevées ont été déclarées non conformes au terme des analyses effectuées », explique la DGCCRF dans son communiqué. Celles-ci ne correspondaient pas aux critères de leur catégorie définis par la réglementation. Il s’agit là du goût, de l’odeur, de la couleur, etc..
Des fraudes dans l’étiquetage
La qualité des huiles d’olive n’est pas la seule anomalie repérée par la DGCCRF. En effet, l’administration qui relève du ministère de l’Économie a également constaté des pratiques commerciales trompeuses. L’origine des produits et « des modalités de présentation de nature à induire en erreur le consommateur » sont remises en cause. La DGCCRF utilise comme exemple le cas d’une « huile de grignon d’olive vendue comme une huile d’olive vierge extra ou huile indûment annoncée comme produite localement ».
En outre, la DGCCRF a constaté des anomalies sur l’étiquetage des huiles d’olive commercialisées en France. La qualité des huiles en question n’étaient pas conforme à ce qu’annonçait l’étiquette apposée sur le produit. « Des mesures de police administratives ont été prononcées pour permettre le déclassement d’huiles d’olive impropres à la consommation et leur réemploi dans l’industrie non alimentaire », explique la DGCCRF dans son communiqué. « La DGCCRF maintiendra sa pression de contrôle pour garantir la loyauté des étiquetages et sanctionner les fraudes les plus graves », prévient l’administration.