A la rentrée 2016, Netflix semblait être au début de sa fin. Les chiffres de la croissance de ses abonnés ne semblaient plus être à la hauteur de la croissance attendue par les investisseurs et la Bourse craignait pour le titre et l'avenir du groupe. Bon, pas de quoi faire fermer Netflix d'ici peu mais assez pour penser que Netflix avait atteint une phase de stabilisation au niveau du nombre d'abonnés.
Les nouvelles séries de Netflix attirent encore et toujours
Reed Hastings, fondateur et PDG de Netflix, pourra rire sur le dos des analystes : les chiffres de la croissance du premier fournisseur de vidéos à la demande du monde sont bien meilleurs qu'attendu. En un trimestre le groupe a recruté 370 000 nouveaux abonnés aux Etats-Unis et, surtout, 3,2 millions de nouveaux abonnés dans le monde.
Les nouvelles séries lancées par le groupe et exclusives à Netflix, notamment Luke Cage, dernière-née de l'univers Marvel, semblent donc avoir convaincu les plus réticents à s'abonner. Un attrait que les analystes n'avaient clairement pas vu venir car le consensus ne faisait pas la part belle aux chiffres. Lundi 17 octobre 2016, avant l'annonce des résultats, le titre Netflix chutait de 1 % à Wall Street.
1 million d'abonnés en plus qu'attendu et un chiffre d'affaires à la croissance à deux chiffres
Lors de la publication des résultats trimestriels de Netflix, la sanction est tombée... contre les analystes. Le groupe a recruté 1,19 million d'abonnés de plus que les 2,01 millions attendus et son chiffre d'affaires a augmenté de 31,7 %. Il atteint désormais 2,29 milliards de dollars.
Après la clôture de Wall Street lundi 17 octobre 2016, le titre de Netflix a bondit de 19,66 % atteignant même ponctuellement les 120 dollars, du jamais vu depuis décembre 2015 lorsque l'action Netflix avait atteint son plus haut niveau dépassant les 130 dollars.