Nestlé accepte de mettre moins de sucre et de sel dans ses céréales

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Par Laure De Charette Modifié le 16 octobre 2012 à 2h46

Cheerios, Chocapic ou encore Nesquik : ces céréales essentiellement destinées aux enfants et aux adolescents contenaient trop de sel et de sucre. C'est pourquoi Nestlé et General Mills ont annoncé, sous la pression des associations de consommateurs, qu'ils allaient réduire les quantités de sucre et de sel de 24% et 12% respectivement dans leurs céréales, d'après Les Echos.

Chaque année, les deux groupes vendent 5,3 milliards de paquets dans 130 pays du monde. « De nombreuses mamans ne veulent plus que leurs enfants absorbent autant de sucre », a reconnu Jeffrey Harmening, le directeur général de Cereal Partners Worldwide (CPW), l'entreprise détenue par les deux groupes.

En 2009, l'association de consommateurs CLCV avait publié les résultats d'une étude effectuée sur une soixantaine de produits consommés par les enfants et les adolescents. Les résultats avaient été sans appel : les goûters et les petits-déjeuners "clés en main" proposés par les industriels contenaient trop de sucre ajouté, trop de matières grasses et pas assez de calories.

Les liens entre une nutrition trop riche en sucre ou en sel et la santé sont avérés, rappelle le quotidien économique. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a dénombré 42 millions d'enfants de moins de cinq ans en surpoids dans le monde en 2010, dont 35 millions dans les pays en développement. Rien qu'en Europe, l'obésité est à l'origine de 13 % des décès. Les plus jeunes « sont exposés à un marketing intensif de produits trop riches en graisse, en sucre ou en sel », déplore l'organisation. Face à ces critiques, Kellogg's et McDonald's ont déjà amélioré la qualité nutritionnelle de leurs produits.

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Journaliste depuis 2005, Laure de Charette a d'abord travaillé cinq ans au service France du quotidien 20 Minutes à Paris, tout en écrivant pour Economie Matin, déjà. Elle est ensuite partie vivre à Singapour en 2010, où elle était notamment correspondante du Nouvel Economiste et où elle couvrait l'actualité politique, économique, sociale -et même touristique !- de l'Asie. Depuis mi-2014, elle vit et travaille à Bratislava, en Slovaquie, d'où elle couvre l'actualité autrichienne et slovaque pour Ouest France et La Libre Belgique. Elle est aussi l'auteur de plusieurs livres, dont "Chine-Les nouveaux milliardaires rouges" (février 2013, Ed. L'Archipel) et "Gotha City-Enquête sur le pouvoir discret des aristos" (2010, Ed. du Moment). Elle a, à nouveau, rejoint l'équipe d'Economie Matin en 2012.

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