Le Royal Baby, un cadeau à 300 millions d’euros pour l’économie britannique

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Par Laure De Charette Modifié le 23 juillet 2013 à 3h00

On en viendrait presque à regretter que la naissance du bébé du couple présidentiel formé par Nicolas Sarkozy et Carla Bruni n'ait pas eu, à l'époque, un tel impact ! Au Royaume-Uni, l'arrivée du troisième prétendant au trône –un garçon !- va ravir ses parents, Kate Middleton et le prince William, mais pas seulement. En fait, c'est tout le pays qui pourrait bénéficier de retombées économiques.

Le Centre britannique de recherche sur les ventes de détail a estimé que cette naissance tout à fait royale allait rapporter au pays environ 300 millions d'euros.

Un souvenir, une coupe de champagne, un séjour en Angleterre... et des millions d'euros à la clef

Pour fêter dignement la naissance du bébé le plus attendu de l'année outre-Manche et dans tout le Commonwealth, les gens vont certainement consommer, boire, se retrouver et festoyer. Les Britanniques devraient ainsi dépenser en moyenne près de 30 millions d'euros en nourriture et 72 millions en alcool dans les prochains jours.

Peut-être achèteront-ils aussi un souvenir à l'effigie du royal baby ou du couple d'heureux parents. Mugs, serviettes, layettes, tétines : le business autour de la famille royale ne cesse de prendre de l'ampleur et les rayons des supermarchés sont envahis de ces babioles.

Tout comme chaque tenue vestimentaire portée par Kate Middleton est scrutée à la loupe et achetée ensuite par les fashionistas, les vêtements du bébé, ou même sa poussette, seront certainement scrutés à chaque apparition publique et ensuite achetés, vendus, imités, copiés et revendus. Sans compter que selon certains experts, les Britanniques voudront s'accorder avec les Windsor et dépenser plus pour leur propre bébé afin de souffrir la comparaison, notamment à Londres.

Tout comme le mariage princier en 2011 avait boosté les arrivées de touristes en Angleterre, la naissance du bébé pourrait doper les chiffres du tourisme. Selon le site Lastminute.com, les réservations de vols pour Londres ont déjà augmenté de 17% durant la dernière semaine de juin pour des séjours prévus en juillet.

Un taux de natalité bientôt en hausse ?

Et puis il y a les paris ! Plus de 580 000 euros ont été pariés sur différent sites internet dédiés. Dommage pour la plupart des joueurs : selon la majorité des pronostics, il allait s'agir d'une fille prénommée Alexandra, pesant entre 3.18 et 3.24 kg. Erreur : c'est finalement un garçon, dont on ne connait pas encore le prénom, qui pèse 3.8 kg ! Ceux qui auront misé sur cette deuxième alternative vont toucher le jackpot !

Last but not least, les projecteurs mis sur cette naissance ces derniers mois pourraient donner quelques idées aux Anglais et doper le taux de natalité, préparant ainsi la croissance de demain !

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Journaliste depuis 2005, Laure de Charette a d'abord travaillé cinq ans au service France du quotidien 20 Minutes à Paris, tout en écrivant pour Economie Matin, déjà. Elle est ensuite partie vivre à Singapour en 2010, où elle était notamment correspondante du Nouvel Economiste et où elle couvrait l'actualité politique, économique, sociale -et même touristique !- de l'Asie. Depuis mi-2014, elle vit et travaille à Bratislava, en Slovaquie, d'où elle couvre l'actualité autrichienne et slovaque pour Ouest France et La Libre Belgique. Elle est aussi l'auteur de plusieurs livres, dont "Chine-Les nouveaux milliardaires rouges" (février 2013, Ed. L'Archipel) et "Gotha City-Enquête sur le pouvoir discret des aristos" (2010, Ed. du Moment). Elle a, à nouveau, rejoint l'équipe d'Economie Matin en 2012.

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