Deux cents : c'est le nombre de militants tués en 2016 pour avoir voulu protéger l'environnement, selon le rapport de l'organisation Global Witness. Les meurtres de personnes défendant la nature face aux intérêts industriels ont encore augmenté : en 2015, ils étaient 185 à avoir été assassinés. A ce jour, en 2017, déjà 98 morts sont répertoriés.
Dans un communiqué, la Fondation France Libertés dénonce le nombre exorbitant de militants tués en 2016 pour avoir voulu protéger l'environnement, selon un rapport de l'organisation Global Witness.
Créée en 1986 par Danielle Mitterrand, la Fondation France Libertés a pour objectif de construire un monde plus juste et plus solidaire. Elle explique ainsi qu'avec 60% des meurtres, l'Amérique latine est la région la plus dangereuse pour ceux qui veulent défendre leurs terres, leurs forêts et leurs rivières face à la "voracité des compagnies minières et pétrolières." Les plus touchés par ces assassinats sont les peuples autochtones, dont sont issues 40% des victimes recensées par l'ONG en 2016. Quant au secteur le plus responsable de ces violations, il s'agit des activités minières et extractives (33 cas), suivi de l'exploitation forestière et de l'industrie agro-alimentaire.
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