Monoprix ne vendra plus d’oeufs de poules élevées en cage

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Par Laure De Charette Modifié le 12 avril 2016 à 16h48
Poule
@shutter - © Economie Matin
68 %Les deux-tiers des oeufs que nous achetons proviennent d'élevage en cage.

Saviez-vous que la vie des poules prend fin prématurément ? Après un an de ponte intensive, elles sont abattues pour être remplacées par de nouvelles poules (que ce soit en cage, au sol, en plein air ou en bio). Nous, non ! Mais Monoprix le sait certainement. L'entreprise a décidé de retirer de tous ses rayons les oeufs de poules élevées en cage.

Le bien-être de l'animal

Pour l'enseigne française, membre du groupe Casino, pas question de faire souffrir les animaux qui nous nourrissent. Du moins en ce qui concerne le spoules. Monoprix a annoncé qu'elle avait retiré le 11 avril 2016 de ses rayons tous les œufs pondus par des poules élevées en cage, toutes marques confondues. Monoprix franchit donc un nouveau pas : depuis octobre 2013, elle vendait exclusivement des œufs de poules élevées en plein air sous sa marque propre.

Pourquoi ? Tout simplement parce que Monoprix s'est lancé dans la défense du bien-être animal.

L'an dernier déjà, Monoprix s'est vu remettre un prix pour son engagement en faveur du bien-être des vaches laitières qui produisent le lait UHT de sa marque distributeur, à l’occasion du Forum Européen sur le Bien-être Animal à Paris.

L'air libre ou la batterie

"La qualité est un des piliers de l’engagement au quotidien de Monoprix au service de ses clients. Le groupe porte ainsi attention aux conditions de fabrication et d’élevage des produits proposés dans ses magasins", explique Karine Viel, responsable développement durable chez Monoprix.

Comme l’explique le site Internet de l’association L214 Ethique & Animaux, les oeufs utilisés dans la fabrication de produits alimentaires proviennent le plus souvent de poules élevées en cage (sauf mention contraire sur l'emballage). Et il arrive souvent que les œufs vendus en vrac soient issus de poules élevées en batterie.

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Journaliste depuis 2005, Laure de Charette a d'abord travaillé cinq ans au service France du quotidien 20 Minutes à Paris, tout en écrivant pour Economie Matin, déjà. Elle est ensuite partie vivre à Singapour en 2010, où elle était notamment correspondante du Nouvel Economiste et où elle couvrait l'actualité politique, économique, sociale -et même touristique !- de l'Asie. Depuis mi-2014, elle vit et travaille à Bratislava, en Slovaquie, d'où elle couvre l'actualité autrichienne et slovaque pour Ouest France et La Libre Belgique. Elle est aussi l'auteur de plusieurs livres, dont "Chine-Les nouveaux milliardaires rouges" (février 2013, Ed. L'Archipel) et "Gotha City-Enquête sur le pouvoir discret des aristos" (2010, Ed. du Moment). Elle a, à nouveau, rejoint l'équipe d'Economie Matin en 2012.

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