Mittal/PSA, même combat ? C'est en tout cas ce que laisse entendre le député UDI, Jean-Christophe Lagarde. Le gouvernement, qui "rejoue sur Arcelor-Mittal le même cinéma que sur PSA Aulnay", finira par "baisser les bras" malgré les "déclarations fracassantes" sur le PDG du groupe ArcelorMittal, Lakshmi Mittal pronocé par Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement Productif de François Hollande, a estimé mardi le porte-parole des députés UDI, Jean-Christophe Lagarde. "François Hollande nous rejoue sur Arcelor-Mittal le même cinéma que sur PSA Aulnay. PSA Aulnay, Montebourg, Acte I: 'On allait voir ce qu'on allait voir'; PSA Aulnay, Hollande, 14 juillet: 'Cela va mal finir'; finalement ils se sont couchés et si cela finit mal, c'est pour les 3.500 personnes qui vont se retrouver au chômage", a-t-il déclaré à la presse à l'Assemblée nationale.
Pour le député de Seine-Saint-Denis, "malgré les déclarations fracassantes faites sur monsieur Mittal, cela va être exactement la même chose". "Ils baisseront les bras, comme ils baissent les bras devant les chiffres du chômage", a-t-il lancé. L'avenir des hauts fourneaux de Florange sera discuté mardi après-midi à l'Elysée où le président François Hollande reçoit le patron indien du groupe sidérurgique ArcelorMittal, avec lequel Arnaud Montebourg a entamé un bras de fer en menaçant de nationaliser temporairement tout le site.
Pour l'instant, ArcelorMittal ne veut pas vendre tout le site de Florange, alors que les deux repreneurs trouvés par le gouvernement ne sont intéressés que par l'ensemble du site. Le groupe a mis dans la balance du bras de fer ses 20.000 salariés en France, affirmant que nationaliser Florange serait de nature à remettre en cause la présence du numéro un mondial de l'acier dans l'Hexagone.