La ministre des Transports rassure : il n’y aura pas de fermeture de gares

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Par Aurélien Delacroix Modifié le 19 octobre 2017 à 8h13
Tgv Sncf Desserte Fermeture Gare 2
@shutter - © Economie Matin
63 MILLIARDSLa dette de SNCF Réseau atteindra les 63 milliards d'euros en 2026.

Elisabeth Borne, la ministre des Transports, a soulevé un vent d'inquiétude auprès des élus locaux et des usagers du TGV cette semaine. En déclarant qu'on ne desservait pas Brive en A380, elle a ouvert la porte à des fermetures de gares et de dessertes.

Cette déclaration a été faite ce lundi 16 octobre, pendant la présentation de la mission sur le ferroviaire confiée à Jean-Cyril Spinetta. L'ancien PDG d'Air France-KLM doit plancher sur le modèle du ferroviaire français alors que l'ouverture à la concurrence est prévue pour 2020. Les pistes de réflexion de cette mission iront nourrir le projet de loi sur les mobilités qui sera discuté au premier semestre de l'année prochaine. À cette occasion, le gouvernement veut repenser le modèle ferroviaire français à l'horizon 2030. Jean-Cyril Spinetta devra identifier les « segments sur lesquels les efforts doivent être renforcés afin de mieux répondre aux attentes » ainsi que le modèle de desserte à privilégier.

Mieux répondre aux attentes

Les dessertes du TGV en dehors des grandes villes sont sur la sellette. Le dossier est explosif, il implique non seulement la SNCF, mais aussi les usagers ainsi que les élus locaux. Beaucoup d'entre eux ne comprendraient pas que « leur » TGV ne s'arrête plus dans leurs gares. Le débat fait donc rage depuis quelques jours, Elisabeth Borne ayant laissé penser que des fermetures de gares étaient possibles. La ministre des Transports a tenu à mettre les points sur les « i » durant la séance de questions au gouvernement : « Je n'ai jamais annoncé qu'il y aurait des fermetures de gares ou de lignes TGV », a-t-elle assuré.

Un choix collectif coûteux

Mais elle a aussi prévenu la représentation nationale : le choix collectif du TGV coûte cher. « On ne peut pas tout à la fois vouloir un TGV qui va partout, des billets moins chers, et demander à la SNCF de payer des péages très chers pour faire circuler ces trains sur les lignes à grande vitesse », a souligné Elisabeth Borne dans l'hémicycle. Pour elle, c'est une question de cohérence et de pérennité d'un modèle dans lequel la France a investi et « auquel nous sommes attachés ».

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.

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