À quelques heures seulement de la conférence des éveloppeurs d’Apple, l’annonce tombe : l'entreprise LinkedIn, valorisée à 20 milliards de dollars (18 milliards d'euros) en 2015, vient d’être racheté par Microsoft pour 26,2 milliards de dollars (23 milliards d'euros).
C’est la troisième plus grosse acquisition de l’histoire dans le monde de la tech
Après WhatsApp racheté par Facebook à 22 milliards de dollars (19 milliards d'euros), c’est maintenant au tour de LinkedIn, le réseau social professionnel. Malgré l’acquisition, LinkedIn, site où l’on poste notre CV et où l’on interagit facilement avec des professionnels, conservera son PDG actuel, Jeff Weiner.
« LinkedIn conservera sa marque, sa culture et son indépendance. Jeff Weiner restera le directeur général du réseau social », assure Satya Nadella, directrice général de Microsoft, dans un communiqué. Elle poursuit : « Ensemble, nous pouvons accélérer la croissance de LinkedIn, et celle de Microsoft Office 365 pour fournir des outils à chaque personne et chaque organisation ».
L’engouement est partagé par le CEO de LinkedIn, Jeff Hoffman, qui s’est exprimé : « Aujourd’hui, c’est un nouveau départ pour LinkedIn. J’y vois une grande opportunité pour nos membres et nos clients et j’ai hâte de contribuer à cette nouvelle entreprise »
Un réseau social à forte croissance
Avec plus de 400 millions de membres issus de 170 secteurs d'activités dans plus de 200 pays et territoires et plus de 10 millions d'utilisateurs en France, l’entreprise enregistre une croissance énorme depuis sa création. D’après l’Université de Paris – Panthéon Sorbonne, LinkedIn se place en quatrième position des réseaux les plus utilisés par les étudiants en 2015.
La transaction se fera pour 196 dollars par action LinkedIn. Celles-ci décollaient de 48,35% à 194,46 dollars vers 12h50 GMT dans les échanges électroniques à Wall Street. Si l’on s’amuse à rapporter cette vente au nombre de comptes, on s’aperçoit qu’un compte LinkedIn vaut 53 euros. À titre de comparaison, Microsoft avait racheté Skype pour 8,5 milliards de dollars, les téléphones de Nokia pour 7,2 milliards de dollars.