Noël : « eh puis merde, lâchons-nous ! »

Jean Baptiste Le Roux
Par Jean-Baptiste Le Roux Publié le 26 décembre 2012 à 11h39

Voilà l'explication de Michel-Edouard Leclerc quant aux chiffres réalisés par Leclerc à l'occasion des fêtes de Noël.

Un "esprit festif" l'a finalement emporté sur la crise chez les consommateurs, a déclaré mercredi le président des magasins Leclerc, sur les ondes d'Europe 1. Reconnaissant toutefois l'existence d'un "système de moindre consommation" depuis 3 ans, le patron breton a confirmé que le chiffre d'affaires réalisé est finalement celui qui avait été anticipé.

L'explication, selon lui, le rush des 3 derniers jours précédant Noël ainsi que l'équilibre trouvé par les Français pour consommer aussi bien, mais peut être en moins grande quantité. Pour Michel-Edouard Leclerc, les consommateurs ont réussi à doser les produits "chers" tels que les traditionnels champagne et foie gras, en les associant à des plats "plus banals".

Sur un autre sujet, le PDG de Leclerc n'a pas manqué de défendre l'acteur Gérard Depardieu, à propos de son exil en Belgique. "Il le dit à sa manière. Il gueule, mais oui… il a raison" a déclaré Michel-Edouard Leclerc. Arguant une fiscalité qui n'est pas solidariste, mais revancharde, l'homme d'affaires s'est justifié en citant Michel Rocard.

"Il y en a plein qui vont se barrer" a-t-il également déclaré. L'exil fiscal est un sujet qui pourrait toucher directement le commerçant de Landerneau puisque le mouvement des Centres Leclerc, a souvent été décrit comme une "fabrique à millionnaires." A quand le : "eh puis merde, barrons-nous" ?

Laissez un commentaire
Jean Baptiste Le Roux

Jean-Baptiste Le Roux est journaliste. Il travaille également pour Radio Notre Dame, en charge du site web. Il a travaillé pour Jalons, Causeur et Valeurs Actuelles avec Basile de Koch avant de rejoindre Economie Matin, à sa création, en mai 2012. Il est diplômé de l'Institut européen de journalisme (IEJ) et membre de l'Association des Journalistes de Défense. Il publie de temps en temps dans la presse économique spécialisée.

Aucun commentaire à «Noël : « eh puis merde, lâchons-nous ! »»

Laisser un commentaire

* Champs requis