La guerre du hard-discount est relancée en France avec l’arrivée d’un nouvel acteur qui débarque de Russie : Mere. L’ouverture de plusieurs magasins a été annoncée depuis plusieurs mois, mais la phase de test ne va commencer qu’en octobre 2021. Et c’est le Grand-Est qui a été choisi pour les premières ouvertures.
Trois magasins Mere dans le Grand-Est
Selon les informations de L’Express du 30 août 2021, le hard « hard-discounter » russe aurait choisi trois villes du Grand-Est pour implanter ses premiers magasins. Un positionnement stratégique lié à sa présence en Allemagne mais aussi, dès la rentrée 2021, en Belgique. Présent également en Espagne, le Sud-Ouest pourrait être sa prochaine porte d’entrée dans l’Hexagone.
Thionville, en Moselle, Sainte-Marguerite dans les Vosges et Pont-Saint-Marie dans l’Aube vont donc être le terrain d’expérimentation de Mere, qui devra toutefois faire ses preuves auprès des Français. Si le distributeur russe met en avant des prix imbattables, à l’instar de Lidl ou Aldi, va-t-il réussir à convaincre les ménages ?
Une présentation encore plus spartiate que Lidl et Aldi à leurs débuts
Pour faire des économies, Mere ne révolutionne pas le secteur : pas d’étals à proprement parler et même pas de vendeurs… tout est vendu directement sur les palettes. Une économie qui ne manque pas de rappeler les débuts de Lidl et Aldi : les deux géants allemands ont fait de ce mode de fonctionnement la base de leur succès et de leur empire. Mere, pour son lancement, va économiser également sur les bâtiments : pas d'achat de locaux ou de construction, mais une location et des magasins de 1.000 mètres carrés, selon L'Express.
Mais Lidl, surtout, a réalisé ces dernières années une montée en gamme avec des magasins plus proches des standards des supermarchés traditionnels. Une décision qui n’a pas entaché son succès auprès du public : ce dernier sera-t-il au rendez-vous pour un retour en arrière de quelques décennies en termes de confort d’achat ?