L'ouverture de la succession vient de démarrer au Medef. L'ancien médiateur de la sous-traitance, Jean-Claude Volot, a indiqué dans un entretien au quotidien Les Echos de lundi qu'il était candidat à la succession de Laurence Parisot à la tête du Medef, le principal syndicat patronal français.
"Aujourd'hui, les entreprises sont trop dépendantes de la sphère politique et le Medef est dans une position essentiellement défensive. Or, les entrepreneurs ont du pouvoir et le mouvement des 'pigeons' l'a bien montré, mais très souvent ils ignorent ce pouvoir", a dit Jean-Claude Volot. "Avoir 77% des Français qui affirment ne pas aimer les entreprises est absolument dramatique, a-t-il également déclaré. Donc il y a trois sphères qui pour moi sont très importante : l'économie et les entreprises, celle de l'adminstration et du politique et celle des Français. Les entreprises françaises ne pourront pas gagner la compétition internationale aujourd'hui sans avoir un autre regard de la part des Français".
"Il faut inverser le rapport de force avec les pouvoirs publics et mettre les entreprises au sommet de la pyramide, passer de la position de demandeur à celle de demandé", a-t-il poursuivi. "C'est pour défendre cette idée que je suis candidat à la présidence du Medef".
La devise de Jean-Claude Volot : "microactions pour macroeffets".
Le mandat de Laurence Parisot arrive à échéance en juillet prochain. Il y a donc encore un peu de temps avant de connaître le successeur de Mme la présidente qui a d'ailleurs déclaré qu'il était encore trop tôt pour parler de sa succession et d'une élection dont le calendrier précis ne sera connu que fin janvier.
Ci-dessous une interview vidéo réalisée par Les Echos. Retrouvez l'entretien dans sa totalité en cliquant juste là.