Après vous avoir alerté pendant des semaines sur la seconde vague et la stratégie « stop and go » ou du confinement en « Yo-Yo », nous y sommes. Et même les plus sceptiques seront obligés de reconnaître, non pas la réalité de la maladie, puisque nous avons les « cenéqunegripetistes » d’un côté et les « portonsnosmasquesquandmêmistes » de l’autre mais au moins la réalité de ce qui arrive à savoir qu’ils soient d’accord ou pas, ils se prennent 135 euros d’amende dans le cadre d’un couvreu-feu de plus en plus vaste et étendu. Je vous ai « presque » tout dit et annoncé des différentes phases. Evidemment, ce n’est pas terminé. Ceux qui veulent comprendre et lire entre les lignes comprendront. Ceux qui ne veulent pas, et bien, je leur souhaite tout le meilleur.
De la même manière que quelqu’un a dit « et pourtant elle tourne », malgré les critiques et les commentaires pas toujours très sympathiques, je peux vous le dire…. « et pourtant on va reconfiner ».
Nous allons reconfiner. Un peu, beaucoup, moyennement, seulement le week-end, en laissant les écoles ouvertes idéalement et en les fermant à l’ultime moment, mais nous allons reconfiner. Ce n’est qu’une question de temps, de jours, peut-être même avant la rentrée scolaire de la fin de nos vacances de la Toussaint. Peu importe le nom donné à cette seconde phase. Le mot confinement sera peut-être même savamment évité, mais c’est de la sémantique pour neuneus. Dans les faits, les mesures de restrictions sociales seront à nouveau très fortes et pas drôles du tout.
Du côté du MEDEF ce n’est pas la panique mais presque !
Un reconfinement provoquerait un « écroulement de l’économie » française, alerte le patronat
Voici les propos tenu par le patron du Medef et rapporté par le journal 20 Minutes.
« Si on reconfine totalement comme en mars, on va vers un écroulement de l’économie française, on risque de ne pas s’en remettre » a averti lundi le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, qui estime qu’il ne s’agira pas seulement d’une « récession de 10 % » en 2020.
Interrogé par la radio RMC, il a expliqué que l’économie se portait bien en mars lors du premier confinement, donc « les entreprises ont résisté au choc ». « Mais là les organismes sont affaiblis », a-t-il ajouté. Il a cependant nuancé ses propos en affirmant que : « les marchés ont une capacité de rebond incroyable, mais on va aller dans quelque chose de très, très dur ».
Après l’instauration d’un couvre-feu qui concerne deux tiers des Français, les demandes, de la part de médecins et d’élus, se multiplient pour reconfiner, plus ou moins strictement, le territoire. Pour Geoffroy Roux de Bézieux, l’idée que la situation va se dégrader est bien présente dans l’esprit des ménages, qui ont déjà réduit leur consommation.
Il interpelle également sur le fait que les entreprises sont déjà « très endettées. Si on reconfine de manière généralisée, les entrepreneurs de TPE et PME ne vont pas recourir à nouveau à un PGE », les prêts garantis par l’Etat mis en place pour soutenir la trésorerie des sociétés en difficulté. « Il y a plusieurs mois très difficiles à passer mais il faut tenir, en trouvant un équilibre entre économie et santé », a conclu le président du Medef, convaincu que cet équilibre doit permettre de continuer à travailler ».
Un confinement éco-compatible ?
Le souhait est louable de trouver un mode de confinement éco-compatible, éco, pour économie, pas pour écologie, mais vous aviez compris.
Sauf, que le virus se fiche comme d’une guigne de nos économies et qu’il ne va pas changer son comportement pour préserver nos économies.
Si nous voulons maîtriser le nombre de morts et rendre les choses supportables, alors nous serons contraints à un moment de fermer une grande partie de l’économie.
L’épidémie diminuera très fortement d’intensité.
Puis, nous déconfinerons à nouveau et l’épidémie repartira jusqu’à ce que nous ayons un traitement ou un vaccin. Je l’ai déjà dit 100 fois.
Les PGE, qui sont les prêts garantis par l’Etat, ne seront jamais remboursés par les entreprises. Il faudra non seulement les transformer en subvention, mais en plus il faudra remettre à la poche pour éviter un effondrement de tout notre tissu de PME-PMI.
Notre endettement va encore bondir.
La BCE monétisera nos déficits car il n’y aura pas le choix.
Nous verserons encore plus de sous aux plus précaires, et c’est très bien. Cela préfigurera le futur revenu universel.
Puis nous irons jusqu’au bout de la logique de destruction de nos monnaies.
Puis nous ferons un grand reset.
Et vous dans tout cela ?
Et bien soit vous serez ruiné, soit vous subirez, soit vous comprenez bien la dynamique à l’œuvre, le timing, les possibilités de protections patrimoniales qui s’offrent à vous, vous décidez, et prenez des mesures forcément audacieuses et vous avez une chance d’en sortir sans trop de casse. Si vous ne savez pas comment vous y prendre, alors abonnez-vous à ma lettre STRATEGIES, vous aurez accès à presque 60 dossiers, des centaines de pages d’analyse, de conseils et de stratégies de protection patrimoniale. J’en profite pour redire à tous les abonnés, que le dossier sur « Immobilier le choc de la transition » est bien en ligne dans vos espaces lecteurs en téléchargement. Bonne lecture !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !