Marine Le Pen ennemie de la République et dénonciation de la ministre du Travail. Retour sur l'actualité politique du mardi 16 février 2021.
Gérald Darmanin juge que Marine Le Pen est une « ennemie de la République »
Lors du débat qui l'opposait à Marine Le Pen sur France 2, jeudi 11 février 2021, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait souligné « la mollesse » de la présidente du Rassemblement national. Une expression qui avait suscité la colère des membres de la République en Marche.
Dans un entretien donné à RTL, mardi 16 février 2021, Gérald Darmanin a changé de discours sans pour autant regretter celui de jeudi dernier. Il a ainsi repris les paroles de Christophe Castaner au sujet de Marine Le Pen : « C'est vrai qu'elle n'est pas gentille, c'est vrai que c'est une ennemie de la République ».
Élisabeth Borne menace de « donner le nom des entreprises qui ne respectent pas le télétravail »
La ministre du Travail, Élisabeth Borne a rappelé mardi 16 février 2021, sur BFM Business, que le télétravail était la règle en ces temps de pandémie. « Je n'ai pas de doute que rester en télétravail, c'est un effort important que l'on demande aux entreprises et aux salariés, reconnaît la ministre. Mais c'est aussi une arme pour lutter contre le développement du virus, si on veut éviter un confinement, il faut pousser le télétravail ».
Ainsi, pour éviter que les entreprises ne relâchent leurs efforts, Élisabeth Borne rappelle « Dans chaque contrôle, on regarde ce qui se passe et le cas échéant on peut sanctionner, assure Élisabeth Borne. Je pourrais aller jusqu'à donner les noms ».
Deux mois de prison avec sursis requis à l'encontre du président des Hautes-Alpes
Le président du département des Hautes-Alpes Jean-Marie Bernard était jugé lundi 15 février 2021. Il comparaissait pour avoir offert une queue de loup en cadeau de départ à une préfète en février 2020. Un cadeau qui lui a valu de comparaître pour « détention, transport et cession d'une espèce animale non domestique protégée », un délit figurant dans le code de l'environnement.
Deux mois de prison avec sursis sont requis à l'encontre de Jean-Marie Bernard qui a déclaré « Cela est insupportable pour moi. Donc dès que j'ai l'occasion de manifester en leur nom auprès des services de l'État, je le fais. Vous allez peut-être me condamner, mais je préfère que ce soit moi à la barre plutôt qu'un paysan qui aurait tué un loup pour se défendre ». Le tribunal doit rendre sa décision le 12 mars 2021.