Si même lui le dit, on peut peut-être y croire. Le président directeur général de FCA (Fiat Chrysler Automobiles) vient de lancer un message d'espoir pour l'Europe dans les colonnes du Financial Times. Et ce n'est pas rien puisqu'il était le premier à critiquer la situation économique européenne, la crise, et le reste. Mais depuis la fusion réussie entre Fiat et Chrysler en 2014, sa vision des choses s'est améliorée.
2015 : le début de la fin du calvaire ?
L'Italie, d'où vient Sergio Marchionne, a été durement touchée par la crise de 2008 comme tous les pays du sud de l'Europe, notamment l'Espagne et bien entendu la Grèce qui est sur toutes les langues depuis l'élection de Tsipras et sa volonté d'en finir avec l'austérité.
Fortement pessimiste sur la situation économique globale et notamment européenne, Marchionne a toutefois changé d'avis. Et 2015 est peut-être l'année du tournant, du début de la fin de la crise.
"Après six ou sept années d'Enfer en Europe nous voyons enfin les premiers pas du Purgatoire. Je pense que 2015 apparaît, à ce que je vois, comme un début de reprise" a-t-il déclaré à New York lors d'une réunion mardi 9 février 2015.
FCA va bien et Marchionne a le moral au beau fixe
Les propos de Marchionne ne sont pas uniquement dus à la situation économique européenne même s'il a déjà annoncé la création de 1 500 emplois en Italie et qu'il est un fervent soutien du premier ministre italien, Matteo Renzi, dont il approuve toutes les réformes.
Si Marchionne voit la fin de l'Enfer c'est aussi car FCA va bien. Très bien même. En Novembre-Décembre2014 les ventes ont augmenté de 20% aux Etats-Unis et de 14% en Janvier 2015. Les actions de FCA ont pris 49% depuis la fusion. Son objectif ? augmenter les ventes de FCA de 50% pour atteindre 7 millions de véhicules vendus en un an avant 20148, date de sa retraite.