Les chiffres du marché de l’automobile pour le premier trimestre viennent de tomber. Les véhicules électriques représentent toujours plus de nouvelles immatriculations. Les ventes, tout type de motorisation confondu, chutent.
Les véhicules électriques se vendent bien
Dans un marché automobile morose, les véhicules électriques progressent dans le mix énergie. De mois en mois, la part de vente de ces voitures est en progression. De 23 à 28% pour les nouvelles immatriculations de voitures particulières (VP) hybrides entre le premier trimestre 2021 et celui de 2022 selon les données de la plateforme automobile (PFA) et AAA Data.
Les voitures full électriques ont également la cote. Les ventes ont quasiment doublé en un an. Passant de 6.9% des immatriculations à 11.9%. Ça représente 43.506 véhicules particuliers électriques sur la période janvier-mars 2022.
À elles deux, ces motorisations représentent désormais plus de nouvelles immatriculations que les véhicules thermiques essence, 40% contre 38%. Dans le même temps, la part de véhicules diesel vendus continue de fortement baisser pour atteindre les 14% en mars 2022.
Le coup de pouce de l’État va changer
Les aides gouvernementales encouragent les particuliers à passer à l’électrique. Dès le mois de juillet 2022, les conditions pour en bénéficier seront modifiées. Actuellement, chaque véhicule hybride ou électrique est éligible aux aides s’il rejette moins de 50 grammes de CO2 par kilomètre. En juillet 2022, ce montant passera à 20 grammes par kilomètre.
Le marché de l’automobile en chute libre
Ces bons résultats de l’électrique sont à recontextualiser : dans sa globalité, le marché va mal. Il vient d’enregistrer un dixième mois de baisse consécutif. Mais surtout avec une chute de 19.5% des immatriculations par rapport à mars 2021, il s’agit de la pire chute depuis 40 ans !
Les explications sont simples. Le contexte économique défavorable à cause notamment de la guerre en Ukraine. Les difficultés d’approvisionnement des pièces plombent aussi le marché.