Tandis que les ventes de voitures neuves sont en chute libre (11,9 % d’immatriculations en moins en septembre 2012 par rapport à septembre 2011, et 13,4% en moins sur les 9 premiers mois de l’année), les marques « low cost », elles, comme Dacia ou Skoda, affichent une santé insolente.
D’après une étude publiée cette semaine par Axciom, les foyers avec enfants appartenant à la classe moyenne et vivant en zones rurales sont les premiers clients des marques low-cost En effet, les familles de 4 à 5 personnes représentent 39 % des ventes, et près de la moitié habite dans une agglomération de moins de 10 000 habitants.
Or, leur pouvoir d’achat est limité, d’autant plus depuis le déclenchement de la crise. Elles se tournent donc vers des enseignes attractives financièrement telles que Lidl (46,5% des acheteurs), Kiabi ou encore La Halle, et « dans cette lignée, 58,2% déclarent avoir un budget vacances annuel inférieur à 1 500€. »
La voiture « low cost » est par conséquence le véhicule principal pour la grande majorité des foyers concernés (80%). « On constate que les possesseurs de véhicules « low cost » ne se démarquent pas de l’ensemble des possesseurs de véhicules neufs sur le taux de financement à crédit (44%), mais sur l’entretien : ceux-ci vont moins chez le concessionnaire, et donc se tournent plus vers des chaines de réparation telles que Feu Vert ou Euromaster. »
Dans un marché de l’automobile en berne, il semblerait bien que le low cost soit définitivement à la mode : même le constructeur allemand Volkswagen, qui détient déjà Skoda, projette de lancer « d’ici deux ans » un modèle de voiture à bas coût, tout comme Peugeot et Citroën dont les C-Elysée et 301, destinées aux marchés émergents, pourraient débarquer en Europe voire en France sans crier gare…