Face aux grévistes qui se montrent de plus en plus menaçants, le Premier ministre semble ne rien vouloir lâcher. Interrogé ce lundi 16 juin sur France Info, Manuel Valls a indiqué que l'examen de la réforme ferroviaire serait bien maintenue.
Six jours de grève, les syndicats de la SNCF ne baissent pas les bras, le gouvernement non plus. Qui aura le dernier mot ?
"Cette grève n'est pas utile"
Interrogé lundi 16 juin sur France Info, Manuel Valls a défendu corps et âme la réforme ferroviaire, contre laquelle se battent les syndicats de cheminots depuis six jours. Une grève qu’a condamnée le Premier ministre, qui compte bien avancer sur cette réforme. "Cette grève n’est pas utile et n’est pas responsable en ce jour d’ouverture du bac. Il est temps d’arrêter cette grève" a déclaré Manuel Valls, lundi matin, alors que nombre d'élèves auront eu du mal à se rendre à la traditionnelle première épreuve du baccalauréat, celle de philosophie.
"La nécessité d'une grande réforme ferroviaire pour la SNCF"
Face à cela, le Premier ministre a confirmé "la nécessité d’une grande réforme ferroviaire pour la SNCF", tout en assurant "que cette réforme maintient le statut des cheminots", comprenant de nombreux avantages tels que des prix préférentiels pour les voyages en trains, une mutuelle particulière etc… Des points que les syndicats craignent voir disparaître avec le rapprochement de la SNCF et de RFF.
SNCF : L'examen de la réforme débute cette semaine
Manuel Valls joue donc la carte de la fermeté, tout en essayant de faire retomber la pression. "Je ne suis pas un briseur de grève, je n’en ai pas le pouvoir, mais je crois en revanche au dialogue social" a précisé le chef du gouvernement qui entend bien débuter l’examen de la réforme ferroviaire cette semaine à l’Assemblée nationale.