Entreprises : pour stimuler les compétences, il nous faut des leaders

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Par Jacques Martineau Modifié le 27 janvier 2015 à 8h48
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63000On a compté en 2013 plus de 63 000 défaillances d'entreprises.

La mondialisation est présente partout sous tous ses aspects. De profonds changements dont nous n’avons pas encore mesuré l’ampleur viennent bouleverser nos habitudes. Révélé et stimulé, le leadership est un prérequis indispensable pour le développement des outils de la créativité et de l’innovation.

Personne n’ignore que nos grandes multinationales vivent au quotidien cette remise en cause. Nombre d’entre elles ont anticipé ces bouleversements. Mais les entreprises, ETI, ME, puis les PE et TPE se trouvent de plus en plus concernées par cette importante mutation. Elles vont le comprendre très rapidement, si ce n’est déjà fait. A chaque niveau, c’est en termes de survie de ces entreprises que le problème se pose aujourd’hui. Et, c’est bien en termes de renaissance, bien sûr d’adaptation et surtout d’anticipation qu’il faudra le résoudre. L’échec en la matière n’est pas une fatalité.

Les entreprises ont besoin de vrais dirigeants

Toutes nos entreprises ont besoin de vrais dirigeants responsables et courageux qui sauront enfin faire abnégation de leur personne pour orienter, réfléchir, choisir et savoir décider. La condition initiale pour réussir nécessite l’existence d’un projet crédible et validé. Cela est nécessaire mais pas suffisant. Deux prérequis sont indispensables avant de passer à l’action. Le dirigeant ou le promoteur du projet doit, avant d’investir, encourager le leadership et mobiliser toutes les compétences.

Un patron a besoin de rassembler les compétences autour de lui

Plus que jamais, un patron va avoir besoin désormais de s’attacher à rassembler le maximum de compétences et de talents autour des valeurs auxquelles il croit pour conduire avec efficience son entreprise et réaliser ses objectifs. Le recours permanent aux conseils d’experts "contemplatifs à la mode" n’est pas la solution. Elle est souvent le frein à la prise de risque et à l’initiative.

De l'art du manager et du leader

Toute la difficulté des responsables qui sont aux commandes va être d’arriver à concilier l’inconciliable. C’est tout l’art du manager et du leader. Les femmes et les hommes, avec leurs qualités et leurs défauts, constituent la richesse et la faiblesse de l’entreprise. C’est seulement en mobilisant l’intelligence, toute l’intelligence dans l’entreprise que les responsables parviendront à comprendre leurs problèmes et à y apporter des solutions.

Au moment où des décisions économiques et sociales déterminantes s’imposent, tandis que le progrès scientifique et technologique s’affirme, la créativité et l’innovation, comme l’audace et l’initiative, associées à la capacité de prise de risques, seront les atouts majeurs des gagnants de demain. Dans ce contexte, nos entreprises ont besoin de vrais leaders et de compétences.

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Après un long parcours scientifique, en France et outre-Atlantique, Jacques Martineau occupe de multiples responsabilités opérationnelles au CEA/DAM. Il devient DRH dans un grand groupe informatique pendant 3 ans, avant de prendre ensuite la tête d'un organisme important de rapprochement recherche-entreprise en liaison avec le CNRS, le CEA et des grands groupes du secteur privé. Fondateur du Club Espace 21, il s'est intéressé aux problèmes de l'emploi avec différents entrepreneurs, industriels, syndicalistes et hommes politiques au plus haut niveau sur la libération de l'accès à l'activité pour tous. Il reçoit les insignes de chevalier de l'Ordre National du Mérite et pour l'ensemble de sa carrière, le ministère de la recherche le fera chevalier de la Légion d'Honneur.

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