François Asselin, le patron de la CGPME, a adressé un courrier à son homologue de la CGT, Philippe Martinez, dans lequel il lui demande de payer les PME victimes de ces blocages.
C’est un préjudice grave porté à l’encontre de l’économie française
Cela fait maintenant plusieurs semaines que la CGT organise des manifestations et mouvements de blocage contre la loi Travail. D’après François Asselin, elles portent un préjudice certain à l’économie. De ce fait, il demande dans un courrier du mardi 14 juin 2016, une « compensation financière » vis-à-vis des petites et moyennes entreprises victimes de ces blocages.
La CGT a ouvert fin mai une cagnotte pour soutenir les salariés grévistes. Dimanche 12 juin 2016, elle avait dépassé 350 000 euros. Cette « caisse de solidarité » a été mise en place pour aider les salariés impliqués dans des grèves reconductibles contre la loi Travail.
La solution est d’utiliser la cagnotte des grévistes
Le patron de la CGPME estime légitime que ces entreprises puissent bénéficier d’une compensation financière, afin de mieux supporter la baisse durable de leur activité. Selon lui, « la plupart des grévistes n'en auront nul besoin étant donné qu'ils appartiennent à des entreprises publiques ou parapubliques qui omettront de déduire des salaires les jours de grève. »
Une grève est actuellement en route, ce mardi 14 juin 2016. D’après l’Express, la manifestation contre le projet de loi El Khomri prend une tournure risquée. Le cortège est parti vers 13h30 avec en tête de celui-ci, la sénatrice socialiste Marie-Noëlle Lienemann. Des photos affluent sur les réseaux sociaux, laissant apercevoir des stations de Vélib incendiées, des manifestants blessés par les charges policières qui sont toujours à terre. Parmi ces nombreux tirs de projectiles et de gaz lacrymogènes, les milliers de jeunes manifestants crient encore « Paris, debout soulève toi ».