Les logements sociaux devraient coûter plus cher aux communes qui n'atteignent pas les quotas voulus par le gouvernement. Un projet de loi présenté mercredi, défini de nouvelles règles concernant la construction de logements sociaux dans les communes afin de lutter contre la pénurie de logement et sans doutes de soutenir le secteur du BTP qui ne se porte pas bien.
Jusqu'à présent, et depuis 2000 avec la loi SRU ( loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains) l'objectif fixé par le gouvernement était de 20% de logements sociaux. Avec la nouvelle loi, ce pourcentage devrait passer à 25%. Et ce n'est pas tout. Si les communes qui ne respectent pas les objectifs de l'état payent des fortes amendes, celles-ci pourraient augmenter et coûter jusqu'à 5 fois plus cher avec la nouvelle loi.
Le souci dans cette histoire, c'est que de nombreuses communes n'ont pas de terrain pour y construire des logements sociaux. C'est notamment le cas de certaines villes côtières qui sont sous le coup de la loi de protection du littoral. Impossible pour elles de construire trop proche de la mer. Pour un peu qu'elles soient classées, comme c'est le cas de Biarritz par exemple, la construction de logements devient vraiment complexe.
Hé bien pour que personne ne puissent mettre en avant l'argument du terrain pour ne pas se soumettre à la volonté de l'Etat, ce dernier pourrait céder de nombreux terrains lui appartenant. Les 930 terrains choisis, nus ou bâtis, s'étendent sur 2.000 hectares et pourraient accueillir 110.000 logements, dont près de la moitié en Ile-de-France, a précisé le ministère du Logement, rapporte 20 minutes.