Au cours du premier trimestre 2011, les ventes de logements neufs chutaient de 24 % par rapport au premier trimestre 2010, selon la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI).
Seule exception, la Côte d'Azur était dans le vert, avec des ventes en hausse de 12 %. Moins de 100 000 logements neufs ont été vendus en France en 2011, contre 115 000 en 2010 et 106 000 en 2009. Deux ans plus tard, l'hémorragie continue...
Moins de 70 000 ventes en 2013 ?
Les ventes des promoteurs immobiliers, en baisse depuis 2011, avaient accusé une chute de 28 % en 2012, à 73 700 unités, soit leur plus bas niveau depuis 16 ans. 2013 s'annonce encore plus mauvais. Les ventes de logements neufs par les promoteurs ont continué à reculer au premier trimestre 2013, avec une baisse de 6,9 % à 15 988 unités. Pour l'ensemble de l'année, "l'enjeu est de ne pas passer en dessous de 70.000 ventes", a affirmé François Payelle, le président de la FPI, lors d'une conférence de presse.
Il a également appelé le gouvernement à préciser au plus vite le dispositif d'incitation fiscale prévu pour succéder au dispositif Scellier destiné aux investisseurs achetant des logements neufs pour les louer. Le gouvernement a choisi de légiférer par ordonnance à partir de juin pour relancer le secteur.
Voici les principales réformes attendues :
- Encadrer les recours contre les permis de construire : l'encadrement des recours contre les permis de construire, qui bloquent actuellement la construction d'environ 30 000 logements privés et sociaux.
- Transformer les bureaux vides en logement : deuxième volet des ordonnances, la transformation de bureaux vides, soit plus de 2,5 millions de mètres carrés en Ile-de-France, en logements par dérogation aux règles d'urbanisme en vigueur. D'autant plus intéressant que l'immobilier d'entreprise continue d'attirer les investisseurs.
- Assouplir le code de l'urbanisme
Reste que les effets de ces mesures ne devraient pas être ressentis avant l'année prochaine au mieux...