La part du loyer dans le budget des locataires ne cesse d’augmenter. Après 32,5% en 2018, 33% en 2019 et 34,5% en 2020, en 2021 elle s’élève à 34,8%, a calculé l'agence de location et de gestion en ligne Flatlooker.
Le loyer représente plus du tiers du budget mensuel des Parisiens
Les loyers ne cessent d’augmenter en France (et vont encore le faire en 2022). Mais les revenus des locataires n’augmentent pas au même rythme. Résultat : en quatre ans, la part du loyer dans le budget des ménages a connu une hausse ininterrompue : 32,5% en 2018, 33% en 2019, 34,5% en 2020 et enfin 24,8% en 2021, nous apprend l'agence de location et de gestion en ligne Flatlooker dans une nouvelle étude sur le sujet.
La ville où le loyer représente la part la plus élevée du budget mensuel est Paris (36%). Et cela, malgré un salaire médian très élevé (2.600 euros). Dans les Hauts-de-France, avec un salaire médian de 1.865 euros, la part du loyer est de 35,5%. La part du loyer dans le budget des ménages en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne est quant à elle la même : 34%, avec un écart de salaire médian de 74 euros en faveur du Val de Marne. S’agissant des autres grandes villes, cette part est de 32,3% à Marseille et de 31,6% à Lyon. En novembre 2020, une étude CSA Research pour Les Furets faisait un constat différent : la région où les dépenses contraintes (dont principalement le loyer) représentaient le plus fort pourcentage du budget mensuel des ménages était la Bourgogne-Franche-Comté.
Plus l’appartement est grand, moins pesant est le loyer
Autre constat fait par Flatlooker : la part du loyer dans le budget des ménages diminue lorsque le logement est partagé par plusieurs personnes. Plus le logement est grand, moins importante est la part qu’il représente dans le budget. La part du loyer dans le budget du ménage est de l'ordre de 38% pour un T1, 33% pour un T2, 32% pour un T3 et 31% pour un T4. Il en va de même pour la colocation : la part du loyer dans les budgets est de 39% pour une personne seule, 30% pour un duo et de 24% pour les cohabitations à trois.
L’INSEE, lui aussi, s’était intéressé à cette question par le passé. Sa dernière étude sur le sujet est basée sur les données de 2017. Cette année-là, le logement représentait en moyenne 22% des dépenses des 20% des ménages les plus modestes et constituait leur premier poste de consommation, devant l'alimentation à domicile (18%), les transports (14%). Pour les 20% des ménages les plus aisés, en revanche, le logement ne constituait que leur quatrième poste de dépenses (12%).