Edouard Philippe a confirmé que la vitesse serait prochainement limitée à 80 km/h sur les routes départementales. Une annonce qui déplait aux associations d’automobilistes qui estiment que ça n’aura aucune incidence sur le nombre d’accident. Gérard Larcher, président du Sénat, a quant à lui invité le gouvernement a rendre public les résultats de l’expérimentation.
Si ça fonctionne, prouvez-le. C’est en substance ce qu’a déclaré le président du Sénat, Gérard Larcher. Prenant ainsi une position consensuelle dans le débat qui opposé le Premier ministre Edouard Philippe aux associations d’automobilistes sur la baisse de la limitation de vitesse à 80 km/h sur les départementales.
D’un côté, le chef du gouvernement prend des airs de Robert Badinter en laissant entendre qu’il sacrifie sa popularité sur l’autel du bien commun « Si pour sauver des vies, il faut être impopulaire, j'accepte de l'être » a-t-il déclaré. De l’autre, les associations de défense des automobilistes sont catégoriques, sans chiffres à l’appui. 40 millions d’automobiliste affirme ainsi que « le principal argument avancé par la Sécurité routière et le Gouvernement pour soutenir la mise en oeuvre d’une baisse généralisée de la limitation de vitesse sur le réseau secondaire est une formule mathématique héritée de la Suède des années 1970, qui prétend qu’une baisse d’ 1% de la vitesse moyenne permettrait une réduction de 4% de la mortalité routière. »
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