Mardi 19 février, la SNCF dévoilera sa nouvelle offre sur les TGV low cost. Bonne nouvelle à première vue, mais pas pour tout le monde ! Seuls les Lyonnais, les Marseillais ou les les Montpelliérains et les Parisiens se rendant dans le Sud-Est, seront desservis. Les Bretons, les Chtis, les Alsaciens ou les Basques devront, au mieux patienter, au pire... attendre. "Il faut que la SNCF aide les Français à voyager moins cher", avait déclaré en décembre dernier Guillaume Pepy, le directer de la SNCF, au sujet de cette offre que l'entreprise publique espère rentabiliser à l'horizon 2017 pour un investissement de 10 millions d'euros. Il semblerait qu'il a oublié dans son offre quelques millions de personnes.
Maintenant, ceux qui pourront profiter de ces tarifs seront agréablement surpris, au moins par l'annonce : un million de places chaque année à moins de 25 euros pour la formule baptisée par la presse "Ouigo". La SNCF devrait également proposer des billets à prix variables dont la vente se fera exclusivement sur internet.
Pas de miracle pour arriver à de tels tarifs. Des trains remplis aux maximum : 1 200 passagers dans quatre rames doubles à deux étages en classe unique qui effectueront huit ou neuf trajets par jour entre Marne-la-Vallée-Lyon-Montpellier ou Marseille. A titre de comparaison, dans un TGV classique, on compte 1 000 passagers entre la première et la deuxième classe.
Par ailleurs, embarquer depuis Marne-la-Vallée, en périphérie, devrait en théorie permettre à la SNCF "de réaliser une économie de 30% sur l'utilisation de la voie car chaque TGV sera immédiatement sur la ligne à grande vitesse et cela lui fera gagner du temps", selon la directrice de SNCF Voyages, Barbara Dalibard. En profitera qui pourra.