Fermeture du site d'Amiens-Nord
Tout comme à Strasbourg, il y a quelques jours, plusieurs centaines de manifestants sont attendus pour défendre l'usine de fabrication de pneus d'Amiens-Nord, dont la fermeture a été annoncée il y a deux semaines et ce après cinq années de négociations infructueuses. Depuis plusieurs années, un groupe avait pourtant fait part de sa volonté de reprendre la partie agricole des pneus Goodyear. Sans succès, la CGT s'est opposée formellement à une reprise partielle du site. Tel que le programme est aujourd'hui établi, le site devrait alors fermer et 1173 des 250 postes devraient être supprimés.
Fédérer les objectifs syndicaux
Goodyear n'est bien entendu pas le seul objet de mobilisation des syndicalistes et devant le siège social de Reuil Malmaison, tous les plans sociaux devraient être défendus en même temps. Qu'il s'agisse de PSA, ArcelorMittal, Sanofi ou encore Candia, les manifestants feront de leur union leur force. C'est également pour cette raison que le gouvernement s'attend à des excès de la part des syndicalistes. « Il peut y avoir un pépin, nous ne sommes pas à l'abri d'un dérapage, » indiquait ainsi un ministre, dimanche 10 février au soir.
Des excès attendus
Les forces de l'ordre seront mobilisées en masse pour parer à un éventuel mouvement de foule. Si 2000 à 3000 personnes étaient jusqu'ici attendues, il semblerait que le chiffre doive être revu à la baisse.