Les consommateurs ne se sont pas précipités dans les magasins au mois de janvier, malgré les soldes. On peut même dire que la période des promotions a fait un flop dans le secteur de l'habillement, à en croire les chiffres de l'Insee.
Les soldes d'hiver n'ont pas attiré les foules au mois de janvier. Les dépenses dans le secteur de l'habillement ont reculé de 14% le mois dernier alors que la période des promotions battait son plein et que le mois de décembre avait montré une belle progression de 4,6%. « Les dépenses ont été nettement moins élevées que les années précédentes lors des soldes d’hiver », confirme l'Insee dans son bilan mensuel de la consommation des Français. Les commerçants comptaient pourtant sur les soldes pour regarnir leur trésorerie tout en vidant leurs stocks…
Contexte difficile pour la consommation
Les causes de cette désaffection sont connues : le variant Omicron a provoqué une recrudescence des cas de contamination, le télétravail a de nouveau été obligatoire ce qui a vidé les centres-villes, et puis le pouvoir d'achat en a pris un coup en raison de l'inflation (et cela ne va pas s'arrêter rapidement). Plus globalement, les biens fabriqués accusent eux aussi une baisse de leur consommation de 2,3%, après avoir déjà subi un recul de 0,7% en décembre : c'est le résultat de la désaffection des consommateurs pour l'habillement et le textile.
La viande ne fait pas recette
Les biens durables, comme par exemple les véhicules, enregistrent un rebond de 0,8% de leur consommation, après une baisse importante en décembre de 3,3%. Les achats de biens d'équipements du logement restent au-dessus de leur niveau d'avant la crise sanitaire. Dans l'alimentaire, les consommateurs ont réfréné leurs achats avec une baisse de 1,2% (ils avaient augmenté de 1,4% en décembre). La consommation de viande progresse fortement, relève l'Insee. En tout, la consommation des ménages en biens a baissé de 1,5% au mois de janvier.