Qui n’a jamais eu un problème avec sa banque, et s’est retrouvé désemparé, ne sachant à qui s’adresser ? Pourtant, depuis plusieurs années, les banques commerciales sont obligées de disposer d’un médiateur. Ceux-ci viennent de présenter leur rapport annuel.
Un quart des litiges recevables
L’an dernier, le Cercle des médiateurs bancaires a dénombré pas moins de 41 000 réclamations déposées auprès d’eux dans toutes les banques françaises. Sur ces 41 000 réclamations, près de 10 000 ont abouti à une prise en charge du litige par le médiateur, qui a donc estimé que le problème était de son ressort, ou plutôt, qu’il y avait bien un problème.
Et sur ces quelques 10 000 dossiers, les trois-quarts ont abouti à une solution ou un compromis.
A qui profite la médiation ? Dans 4 cas sur 10, toujours d’après les médiateurs, elle profite au consommateur, du moins en partie.
Parmi les litiges qui sont du ressort du médiateur, figurent d’abord tous les contentieux liés aux frais bancaires, que certains clients contestent quand ils s’accumulent ou se répètent. Ensuite, il y a le refus de crédit, que le consommateur trouve injustifié. Enfin, il y a tout le reste, à commencer par la qualité du service et la réactivité du conseiller. Dans ces cas-là, les critiques sont plus subjectives.
Autre recours : le super médiateur bancaire
Comment saisir le médiateur ? C’est très simple : ses coordonnées sont indiquées normalement sur les courriers que vous recevez de la banque. C’est une obligation légale.
Et si le médiateur de votre banque ne suffit pas, sachez qu’il existe un super médiateur, cette fois interbancaire. Là encore, il ne peut être saisi qu’une fois tous les autres recours épuisés.