Blablacar, Airbnb, VizEat, Ornikar... De plus en plus de secteurs de notre économie sont bousculés par l’arrivée, et le succès, de start-ups proposant aux particuliers d’échanger des biens ou des services entre eux. Et comme toute nouveauté, cela peut inspirer de la peur à certains.
Une inquiétude largement répandue
Près de trois Français sur quatre craignent que les nouveaux modèles de l'économie numérique n'entraînent des pertes de garanties pour les salariés, en termes de rémunération, d'assurance chômage ou d'assurance maladie, d’après une information du Figaro.
Comme l’explique Capital, l’uberisation est un néologisme à la mode qui "cache un tsunami économique. Grâce à la démocratisation du haut débit, des smartphones et de la géolocalisation, des petits malins lancent partout de nouvelles plates-formes en ligne, le plus souvent des applications, qui mettent en relation des travailleurs free-lance et leurs clients sans passer par les intermédiaires classiques".
L'Etat aussi se montre méfiant
Hôtellerie, tourisme, transports, mais aussi secteur bancaire (avec le crowdfunding), plus aucun pan de notre économie n’est épargné. Au grand dam des Français donc, même s’ils utilisent volontiers les nouveaux services proposés en tant que consommateurs ! Ils sont en effet les premiers à trouver que la qualité des services est meilleure, et le prix inférieur.
Au grand dam aussi de l’Etat ! Il craint en effet de voir ses recettes fiscales s'éroder. Comme l’explique Le Parisien, si en théorie, les revenus réalisés par des particuliers sur Internet sont soumis aux prélèvements sociaux et à l'impôt sur le revenu, rares sont dans la pratique ceux qui sont déclarés... et donc imposés.