Monsieur le maire a un souci. Des centaines de milliers de gens viennent faire la fête l’été dans sa commune. Lui doit veiller à leur satisfaction, mais surtout à leur sécurité. Et cela coûte de plus en plus cher.
Une organisation de plus en plus coûteuse
« Il n’est pas normal que les contribuables bayonnais payent à eux seuls la facture alors que les fêtes sont fréquentées majoritairement par des personnes extérieures à la ville. ». C’est ce qu’a déclaré sur France Bleu le maire de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), Jean-René Etchegaray.
De fait, parmi le million de fêtards qui investissent les rues de Bayonne chaque année à la fin du mois de juillet, se trouvent de nombreux touristes étrangers ou bien des visiteurs originaires d’autres régions. Tous communient, tout de rouge et blanc vêtu, autour de valeurs de fête, de partage, de traditions (et d’alcool, il faut le dire !). Mais sans mettre la main au pot, en dehors des consommations réglées directement aux commerçants !
Or « les fêtes de Bayonne représentent en 2017 une facture de 2,4 millions d’euros, précise l’édile. Et chaque année, on doit augmenter le budget alloué à leur organisation : plus 200 000 euros en 2016, plus 150 000 cette année ».
Un ticket d'entrée
Alors le maire a eu une idée. Pour assurer au mieux le surcoût que représente désormais la sécurisation des fêtes, sans pour autant ruiner les comptes de la commune ni demander aux Bayonnais de régler l’intégralité de la note, il faudrait faire payer l'accès aux fêtes, via un péage.
Mais, prévient déjà l’élu : « il faudra que la fête reste accessible, que le prix soit raisonnable et à la portée de tous ». 1 euro symbolique par personne ?! A ce stade, aucun montant n’a été fixé, ni même évoqué.