Tu aimeras ton prochain comme toi-même, disait Jésus. Et si son commandement s’était perdu au fil des siècles ? D’après une étude menée auprès d’enfants, élevés dans des familles pratiquantes ou non, la religion n’est pas forcément gage de bonté.
Des résultats étonnants
L’étude a été menée au Canada, en Chine, en Jordanie, en Turquie, aux Etats-Unis et en Afrique du Sud. Le niveau de générosité et le rapport à la sanction de quelque 1 170 enfants âgés de 5 à 12 ans ont été observés. Les résultats sont plutôt à rebours de l’idée préconçue selon laquelle la religion pousse ses adeptes à rechercher le bon, au détriment du mal.
Il ressort en effet de l’étude que les enfants de parents athées seraient plus bienveillants que ceux élevés dans l’amour de Dieu. Leur degré d’altruisme serait plus important, et en cas de coup dur, ils feraient preuve d'une solidarité et d'un sens du partage plus important que leurs petits copains qui se rendent régulièrement à l’église, au temple ou à la mosquée.
Des pratiquants plus égoïstes ?!
A la lecture de ces résultats, les chercheurs émettent même une hypothèse : les personnes pratiquantes seraient « inconsciemment » plus égoïstes au quotidien de par le fait qu’elles seraient présumées meilleures du fait de leur religiosité.
En août 2014, le Pape François tweetait ceci : "Un chrétien sait donner. Sa vie est pleine d'actes généreux – mais cachés – envers le prochain". Il a visiblement encore du pain sur la planche !