Au ban de la société. Parmi les exclus, les chômeurs arrivent en première ligne. C'est ce qui ressort d'une étude menée par la Société Saint-Vincent-de-Paul à Strasbourg (et qui doit être étendue au niveau national) et publiée par La Croix.
Les ouvriers, plus isolés que les cadres
Ainsi les chômeurs seraient de loin ceux qui souffrent le plus de l’isolement. Les personnes sans diplôme, les ouvriers et les précaires sont eux aussi frappés de plein fouet par le sentiment d’isolement. Les ouvriers (20%) ont près de deux fois plus de risques de se sentir seuls et déprimés que les cadres (12%).
Comme l’explique le journal, "on pense souvent que la solitude frappe avant tout les personnes âgées. En réalité, elles ne seraient pas les premières à souffrir de cette situation".
Le travail rompt l'isolement
"Les actifs disqualifiés ont une détresse plus grande car ils se retrouvent en décalage avec ce que la société attend d’eux, c’est-à-dire travailler", explique l’un des responsables de l’étude.
L’étude révèle d’autres inégalités sociales face à la solitude. Ainsi 23 % des personnes sans diplôme se sentent seules, contre 13 % de celles qui ont fait des études.