Les 8 sites immanquables à Bali

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Par Laure De Charette Modifié le 20 mars 2015 à 8h51
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@shutter - © Economie Matin

A l’image de la Corse, Bali est une île aux paysages très variés. Plages de sable entourées de collines verdoyantes, temples sacrés soigneusement entretenus par une population hindoue très croyante, cascades d’eau, rizières en terrasse émaillées de chemins pédestres, Bali séduit par sa douceur, sa diversité et sa luxuriance. En un mot, par sa beauté !

Le temple Uluwatu

Perché sur une falaise au sud de la péninsule du Bukit, dominant les flots agités de l’Océan Indien, c’est l’un des neuf temples directionnels de Bali. A ses pieds, des surfeurs très expérimentés viennent titiller les rouleaux endiablés. Comme souvent à Bali, le cœur du temple ne se visite pas. Mais l’histoire des lieux et le site naturel valent le détour. Le temple a été créé par un brahmane du nom de Danghyang Nirartha, qui aurait grandement contribué au renouveau de l’hindouisme balinais au 16e siècle. Moment magique quand la silhouette du temple et de ses toits couverts de chaume se dessine au loin au coucher du soleil, et que la colonie de singes qui a envahi les lieux s’agite. Tous les soirs, un spectacle de danse kecak a lieus sur le site : une centaine d’hommes entament la danse des singes et du feu en chantant "chak chak chak", une fleur d’hibiscus rouge posée sur l’oreille.

Ubud

Cette bourgade nichée au cœur de la campagne balinaise constitue un véritable joyau culturel. Au début du 20è siècle, de nombreux artistes européens sont venus s’y installer, fascinés par la qualité des arts balinais (peinture, sculpture, danse, musique, etc). Des musées de qualité y ont poussé, tout comme des hôtels et restaurants de grand luxe et de grand charme. Quelques rizières déclinent leurs couleurs vert tendre, les gorges de l’Ayung sont toujours d’une beauté saisissante et les cérémonies se multiplient, au rythme entêtant du gamelan, sorte de xylophone local. C’est ici que bat encore le cœur de l’île, malgré l'afflux de touristes.

Les tombeaux de Gunung Kawi

Encore un site naturel d’une grande beauté, doublé d’un intérêt religieux et historique. Après avoir descendu une kyrielle de marches (315 au total !), on débouche sur un écrin de verdure. Là, au bord d’une rivière à l’eau claire, ont été creusés dans la roche d’immenses tombeaux royaux. Les cinq épouses du roi Anak et ses deux fils y demeurent à jamais. Les mausolées mesurent 7 mètres de haut. Ils remontent au XIème siècle, lorsque les rois étaient encore considérés comme de nature divine. On peut se promener sur le site, à la recherche d’une cascade, ou d’autres caveaux, cachés au milieu des rizières.

Les rizières de Jatiluwih

A 700 d’altitude, un vent frais soufflerait presque sur ce plateau de rizières situé sur les premiers contreforts du mont Batukaru. On peut sillonner à loisir, à pied, les champs de riz en empruntant sans danger les nombreux sentiers qui les parcourent. En chemin, on peut échanger quelques mots avec un agriculteur, observer les canards venus fertiliser les terres, s’émerveiller devant la fragilité des jeunes pousses. Ici pousse un riz traditionnel, dépourvu d’engrais et de pesticides. Les rizières sont inscrites au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco pour leur beauté mais aussi pour tous les rites religieux et les pratiques culturelles qui les entourent.

Le temple Tanah Lot

Une petite merveille, posée sur les flots. A marée basse, les Balinais vont déposer en procession des fleurs et des offrandes, au creux de ses grottes. A marée haute, l’île est comme séparée de la terre. Le temple et ses toits pointus, dressés vers le ciel, se détachent. On voit encore mieux le temple depuis la terrasse de l’hôtel Pan Pacific voisin. Il s’agit de l’un des sept temples de la mer de Bali. Il a été construit le long de la côte de telle sorte qu’on puisse toujours apercevoir le prochain depuis le précédent, afin de protéger l’île contre les mauvais esprits.

L’île de Menjangan

Tout au nord de l’île, un brin excentrée des circuits touristiques, on vient ici pour découvrir les superbes fonds-marins situés autour de la petite île inhabitée (sinon par quelques cerfs !), en plongée bouteille ou en simple snorkelling. L’eau est chaude, translucide, et les murs et tombants des profondeurs inoubliables. A quelques encablures de l’île se dressent les forêts du seul parc national de l’île, Bali Barat, autre raison de venir visiter cette région.

Jimbaran

C’est l’une des plus jolies plages de Bali, avec son long ruban de sable blond et ses collines verdoyantes. Elle est dotée d’un certain charme, grâce notamment aux barques colorées des pêcheurs qui, tous les matins, partent au loin cueillir le poisson. Le soir venu, quelques gargotes s’installent les pieds dans le sable et proposent la pêche du jour grillée au barbecue. Un délice, sous les étoiles. Légèrement plus au sud, s’étirent de jolies plages où viennent se fracasser les rouleaux de l’océan indien. Et se dressent des falaises dignes d’Etretat, visibles depuis les hôtels de luxe qui se sont installés sur leurs hauteurs.

La plage de Kuta

Peut-être n’est-ce pas la plus belle de l’île. Cet immense ruban de sable offre un condensé de la vie balinaise. Les gamins du coin viennent s’amuser, tout habillés, dans les vagues. Les surfeurs australiens, tatoués et rougeauds, viennent tâter les rouleaux et les touristes débutants s’essayer au surf (les vagues, douces et régulières, se prêtent merveilleusement bien aux débutants !). Les Balinais viennent régulièrement ici, à l'occasion de processions aux couleurs flamboyantes (jaune, orange, blanc), pour rendre hommage aux dieux et rejeter les esprits malfaisants de la mer. Ils sont alors des dizaines, prêtres et joueurs de gamelan inclus, à se prosterner, les mains jointes, sur la plage.

« Où loger ? » :

Villa Bali www.villa-bali.com

David Chambaud, un Français vivant à Singapour, propose dans la région de Kuta-Seminyak-Legian des villas avec services hôteliers (lits faits à l’arrivée, personnel de maison et de cuisine, entretien du jardin et de la piscine, baby-sitter). Location à la nuit de complexes de 1 à 5 chambres. Un luxe inouï pour un prix très accessible !

Villa Balquisse www.balquisse.com

Une maison d’hôtes bourrée de charme, truffée d’antiquités, enroulée autour d’une piscine noyée dans la végétation tropicale. Calme, luxe et volupté prennent ici tout leur sens. On se croirait dans un magazine de décoration, tant chaque détail a été minutieusement étudié. Sans nul doute la maison de vacances de vos rêves, à quelques centaines de mètres de la plage de Jimbaran…

Où boire un verre au coucher du soleil ?

Ku De Ta www.kudeta.net

C’est LE bar branché de la côte ouest. Les amateurs d’authenticité et de calme fuiront à grandes enjambées ce bar extérieur, mais il faut reconnaître que ses parasols rouges, ses immenses lits balinais d’où admirer, un Mojito à la main, le coucher du soleil, et son ambiance chic et noyée de soleil donnent aux lieux un charme certain. Le tout à 10 mètres de la plage.

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Journaliste depuis 2005, Laure de Charette a d'abord travaillé cinq ans au service France du quotidien 20 Minutes à Paris, tout en écrivant pour Economie Matin, déjà. Elle est ensuite partie vivre à Singapour en 2010, où elle était notamment correspondante du Nouvel Economiste et où elle couvrait l'actualité politique, économique, sociale -et même touristique !- de l'Asie. Depuis mi-2014, elle vit et travaille à Bratislava, en Slovaquie, d'où elle couvre l'actualité autrichienne et slovaque pour Ouest France et La Libre Belgique. Elle est aussi l'auteur de plusieurs livres, dont "Chine-Les nouveaux milliardaires rouges" (février 2013, Ed. L'Archipel) et "Gotha City-Enquête sur le pouvoir discret des aristos" (2010, Ed. du Moment). Elle a, à nouveau, rejoint l'équipe d'Economie Matin en 2012.

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