Lego a compris le message : le plastique, c'est mal. Le groupe danois, second fabricant de jouets au monde, a annoncé un investissement de 130 millions d'euros afin de développer de nouveaux matériaux écologiques.
Mais le plastique persistera jusqu'en 2030
Il faut dire que le défi technologique est monumental. «Il n'y a pas de définition unique d'un matériau durable. Plusieurs facteurs entrent en ligne de mire pour le définir: sa composition, sa provenance, ce qu'on en fait lorsqu'il arrive en fin de vie...», explique Jørgen Vig Knudstorp, le PDG de Lego dans un communiqué. Les légendaires briques devront également s'emboîter bien avec les anciennes, et respecter les mêmes normes de qualité et de sécurité que celles en simple plastique.
Lego soucieux de son image
«Nous avons déjà pris des mesures importantes pour réduire notre empreinte carbone et avoir un impact positif sur la planète: diminution du volume des emballages, introduction de matériaux d'emballage labellisés, investissement dans un parc éolien en mer. Maintenant, il est temps de nous concentrer sur les matériaux», a expliqué le PDG.
Le géant du jouet a également renoncé il y a quelques mois à un partenariat avec Shell, qui lui rapportait pourtant quelques 100 millions de dollars par an. Presque l'équivalent de ce que Lego compte investir dans le renouvellement de ses matériaux.