Michel-Edouard Leclerc, patron du groupe qui porte son nom, pense que la recherche des prix les plus bas, des meilleures promotions, est "un mauvais signe pour l'économie".
"Paradoxalement, le succès de mon enseigne, qui est basée sur les prix bas, témoigne d'un mauvais signe pour l'économie. Les gens recherchent d'une manière générale, désormais, presque exclusivement des prix bas (...) On est rentré dans un processus de fragilisation de la consommation", a indiqué M.E. Leclerc sur Europe 1. "On ne peut pas parler encore de décroissance de la consommation. Mais il y a des signes qui montrent que ça patine", a-t-il ajouté, précisant que les ventes dans ses propres magasins enregistraient pendant l'été 2012 "une baisse de 1,5%" par rapport à un été habituel*. Rappelons que le groupe Leclerc a réalisé l'année dernière 40 milliards d'euros de chiffre d'affaires.
*Selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), la consommation des ménages français a reculé de 0,2% au deuxième trimestre 2012.