Le prix du carburant repart à la hausse

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Par Laure De Charette Modifié le 29 novembre 2022 à 9h25
Essence Stations Service Loi Travail 1
@shutter - © Economie Matin
47,50Le baril de pétrole est encore à seulement 47,50 US$.

Le prix est encore très bas par rapport à ce qu’il était il y a plusieurs années. Mais il remonte légèrement ces derniers jours.

Quelques centimes de plus

Le gazole, qui est le carburant le plus vendu en France, valait en moyenne 1,1101 euro le litre, soit 2,14 centimes de plus que la semaine précédente, d'après le relevé hebdomadaire du ministère de l'Environnement et de l'Energie.

Le litre d'essence sans-plomb 95 (SP95), s'affichait à 1,2851 euro, en hausse de 1,06 centime, tandis que celui du sans-plomb contenant 10 % d'éthanol (SP95-E10), a progressé de 1,18 centime à 1,2680 euro. Enfin, le SP98 valait 1,3447 euros le litre contre 1,3341 euro la semaine précédente.

Reste que le baril de pétrole est encore à seulement 47,50 US$ (soit 41 euros).

Et d’après l'Agence internationale de l'énergie, le prix du baril de pétrole pourrait ne remonter qu’à 73 dollars en 2020 (mi 2008, il était à 140 dollars le baril !).

Près de 6 millions de ménages vulnérables

;Le prix du carburant a un impact direct sur le budget des ménages. L’an dernier, le ministère de l’Energie avait dévoilé des données intéressantes. Loin des pôles urbains, chauffage et carburant pèsent fortement dans le budget des ménages. 10% des ménages ont des frais très élevés par rapport à leur budget pour leurs trajets en voiture les plus contraints.

Au total, 22% des ménages sont en situation de « vulnérabilité énergétique » soit pour le carburant, soit pour le chauffage du logement et l’eau chaude, soit 5,9 millions de ménages ; 3% des ménages le sont même pour les deux types de dépenses, soit 700 000 ménages.

Le risque de vulnérabilité varie sur le territoire, différemment selon le poste de dépenses concerné : le climat est le premier facteur de disparité pour la vulnérabilité liée au logement, alors que c’est l’éloignement des pôles urbains pour les dépenses liées aux déplacements.

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Journaliste depuis 2005, Laure de Charette a d'abord travaillé cinq ans au service France du quotidien 20 Minutes à Paris, tout en écrivant pour Economie Matin, déjà. Elle est ensuite partie vivre à Singapour en 2010, où elle était notamment correspondante du Nouvel Economiste et où elle couvrait l'actualité politique, économique, sociale -et même touristique !- de l'Asie. Depuis mi-2014, elle vit et travaille à Bratislava, en Slovaquie, d'où elle couvre l'actualité autrichienne et slovaque pour Ouest France et La Libre Belgique. Elle est aussi l'auteur de plusieurs livres, dont "Chine-Les nouveaux milliardaires rouges" (février 2013, Ed. L'Archipel) et "Gotha City-Enquête sur le pouvoir discret des aristos" (2010, Ed. du Moment). Elle a, à nouveau, rejoint l'équipe d'Economie Matin en 2012.

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