Le rebond du marché automobile se fait attendre. Le nombre des immatriculations neuves enregistré au mois d'avril est encore largement en-deçà du niveau d'avant la crise sanitaire.
Soupe à la grimace pour les constructeurs automobiles. Le nombre d'immatriculations neuves s'est établi à 140.428 véhicules pour les particuliers. Cela représente un recul de 25,38% par rapport à avril 2019, la base de comparaison du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). Le groupe explique en effet que la comparaison par rapport à avril 2020 est inutilisable étant donné le contexte sanitaire qui, à l'époque, avait poussé le pays dans un confinement strict et à la fermeture des concessionnaires. Il s'était immatriculé moins de 21.000 voitures neuves en avril 2020, sur un marché « totalement à l'arrêt ».
Un marché toujours en recul
En ajoutant les véhicules utilitaires (soit 40.282), le nombre total d'immatriculations neuves en avril 2021 s'établit à 180.710. La différence avec avril 2019 s'établit dès lors à -22%. Le CCFA en conclut donc logiquement que le marché du neuf n'a toujours pas retrouvé son niveau d'avant l'éclatement de la crise sanitaire. En revanche, le contexte est « favorable » pour le marché de l'occasion et pour les formules locatives destinées aux particuliers. Par ailleurs, le parc poursuit son « verdissement » avec la bonne santé des véhicules hybrides.
Pas de miracle pour les groupes français
Les constructeurs français ne sont pas parvenus à tirer leur épingle du jeu. Pire, ils font moins que la moyenne ! Le groupe Stellantis, qui groupe les marques de PSA (Peugeot, Citroën, DS…) et de Fiat Chrysler, affichent une chute de 30,62% de ses immatriculations neuves par rapport à avril 2019. C'est pire encore pour le groupe Renault avec une baisse encore plus importante de 32,5%. En espérant maintenant que la situation économique s'améliore avec la réouverture progressive du pays.