La discrimination commencerait dès les bancs de l'école. Actuellement, certains enfants n'ont pas accès à la cantine de leur école, au motif que l'un de leurs parents, ou les deux, sont au chômage. Le Parti radical veut que cela change !
Le droit d'accès à la restauration scolaire pour tous
Roger-Gérard Schwartzenberg a présenté une proposition de loi, qui doit être examinée par les députés aujourd’hui à l'Assemblée nationale. Elle vise à "garantir le droit d'accès à la restauration scolaire". Car aujourd'hui, ce n'est pas le cas.
Dans certaines villes, la cantine scolaire est réservée aux enfants dont les deux parents travaillent car les places sont comptées et les repas coutent cher à la collectivité. En somme, les enfants dont l’un des parents est au chômage se voient parfois refuser le déjeuner…
Selon certains calculs, une soixantaine de communes limiteraient de la sorte l’accès à la cantine scolaire dans les écoles à certains enfants. Ils acceptent en priorité les bambins dont les deux parents exercent une activité professionnelle. Quand le réfectoire est plein, impossible d’accueillir plus d’enfants : les autres n’ont plus qu’à rentrer chez eux déjeuner !
Les enfants pauvres privés d'un repas équilibré !
La principale fédération de parents d’élèves (FCPE) a déjà dénoncé plusieurs fois cette situation. Notamment car pour les millions d’enfants pauvres, le déjeuner à la cantine est parfois le seul repas équilibré de la journée. Le député à l’origine de ce texte, Roger-Gérard Schwartzenberg, accuse les communes de vouloir réaliser des économies sur le dos de ces malheureux enfants.
La restauration scolaire est un service public facultatif, dont les communes ne sont pas obligées de se doter.