Dix idées reçues sur la France, et qui ne sont pas forcément fausses

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Par Daniel Moinier Modifié le 29 novembre 2022 à 10h07
Gouvernement Communication France Idees Recues
@shutter - © Economie Matin
1661Les Français travaillent 1 661 heures chaque année contre 1 847 heures pour les Allemands.

Il faut en finir avec 10 idées reçues sur la France. Le Gouvernement français vient donc de lancer un vaste programme de revalorisation de l’image économique de notre pays, en s’appuyant surtout, sur les réseaux sociaux. Cette toute nouvelle publicité qui passe entres autres par Twitter, France diplomatie, (diplomatie.gouv.fr)… a pour but : de booster le moral des français, la cote du président et de nous démontrer que la France est en pleine forme, performante, sans complexe, etc…

Dix idées sont ainsi développées, argumentées pour contrer des idées reçues, la situation de la France, qui serait entièrement erronée, fausse ou mal perçue. En reprenant chaque idée, il est souvent possible, sans trop altérer cette belle intension et les chiffres annoncés, de démontrer les inexactitudes ou partialité des éléments choisis.

La France est en perte de vitesse

La France est la 5e puissance économique mondiale et la 2e européenne en termes de PIB, avec un marché de 65 millions de consommateurs (FMI 2014, Eurostat 2014). Elle est le 2e pays européen pour le taux de fécondité (Eurostat 2014). Sa natalité se maintient à un niveau constant depuis 40 ans, contrairement à l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne (INED, 2014).

Il serait opportun lorsque l’on veut revaloriser l’image de son pays, de donner les vrais chiffres. La France n’est plus la 5ème puissance économique mondiale mais la 6ème. Et elle n’est plus la 2ème, mais la 3ème au niveau européen et même la 4ème si l’on ajoute la Russie. Pour la fécondité, nous sommes bien placés par rapport à d’autres pays européens, mais cela n’est pas la peine de trop se gargariser avec un taux d’à peine 2, nous n’arrivons pas à assurer le remplacement des départs qui se situe vers 2,15. Suivant les études nous nous situons 2ème ou 3ème après le Royaume-Uni. Il est vrai que l’Allemagne se situe en queue de peloton avec l’Espagne et la Pologne avant le Portugal, bon dernier avec un taux de renouvellement de 1,28.

Les Français ne travaillent pas assez

Les salariés français travaillent en moyenne plus que les Allemands : 44,3 heures contre 42,9 pour les cadres et 36,2 heures contre 34,5 pour les non-cadres (Eurostat, 2014). La France est au 6e rang mondial pour la productivité horaire de la main-d’œuvre, devant l’Allemagne (7e) et le Royaume-Uni (13e) (Conference Board, 2014).

Il est facile d’induire le lecteur en erreur en recherchant des chiffres qui n’indiquent pas la réalité de l’économie. S’il est vrai que les non cadres sont à 36,2 heures par semaine le plus bas horaire d’Europe, mais aussi du Monde, les Allemands sont à 1847 heures en temps complet, dont 851 heures sur le temps partiel et 1580 en global par année. Tandis que les Français sont à seulement à 1661 heures, dont 993 heures en temps partiel et 1536 heures en global. Sur l’horaire annuel complet nous sommes bon dernier en Europe et au monde. Par contre, à cause de temps partiel important, les Pays-Bas sont derniers, suivit du Danemark et de la Suède très proches de la France.

Par contre, si nous nous nous situons sur la durée de vie, notre pays se trouve largement en queue de peloton. Nos voisins Allemands travaillent tout près de cinq années de plus, ce qui correspond à environ 300 à 350 milliards de plus par année dans leur économie. En ce qui concerne les cadres, le chiffre ne paraît pas exact, sachant qu’il est toutefois subjectif ; les cadres n’ayant pas de pointeuse, comment évaluer leur temps avec les outils actuels de communication ? Celui qui semble le plus réel est de 52 heures1/2 selon un sondage effectué par l’APEC, niveau d’emploi qui se situe largement en tête de tous les autres en Europe. Il semble même qu’il ait substantiellement augmenté depuis l’arrivée des 35 heures, compensant partiellement la baisse du travail des non cadres.

"Par deux fois le Comité européen des droits sociaux (CEDS) a affirmé que la réglementation française du temps de travail n'était pas conforme à la Charte européenne des droits, puisque l’encadrement des forfaits en jours de travail est jugé insuffisant, car on peut aller jusqu'à 78 heures de travail hebdomadaire, ce qui n'est pas "raisonnable" En France les cadres travaillent trop, et c'est l'Europe qui le dit !"

Le mot entrepreneur n’est pas français

La France est le 1er pays d’Europe pour les créations d’entreprises (Eurostat, 2014 – données pour 2011). Plus de 538 000 entreprises ont été créées en France en 2013, dont près de 275 000 sous le régime auto-entrepreneur (INSEE, 2014).

Il est vrai que depuis 2011, la France navigue en tête pour la création d’entreprises, si ce n’est Chypre et l’Albanie. La mise en place du statut d’auto entrepreneur en 2009, sous le gouvernement de François Fillon, y a fortement contribué puisque ce statut représente la moitié des créations. Il faut toutefois, quelque peu modérer cet enthousiasme. En premier, nous bénéficions apparemment d’un rattrapage qui comble notre retard, en deuxième d’un comptage qui n’est pas toujours le même pour les entreprises qui ne comptent qu’une personne et en dernier les défaillances d’entreprises ont atteint des sommets depuis quelques années, avec le record de 63 100 en 2013 et un peu plus en 2014.

Trop peu de flexibilité en France

La loi relative à la sécurisation de l’emploi du 14 juin 2013 répond aux besoins d’adaptation des entreprises et renforce la sécurisation de l’emploi et des parcours professionnels. Elle s’appuie sur un dialogue social rénové dans l’entreprise et démontre que la France peut réformer par la négociation.

L'industrie française de moins en moins compétitive, pourquoi ? En Europe, ce sont les pays de l'Est, la Grande-Bretagne et l’Espagne qui nous ont détrônés et qui sont devenus les nouveaux champions de la productivité. C’est en tout cas ce qui ressort de la dernière étude du Boston Consulting Group, "The Shifting Economics of Global Manufacturing", qui annonce de belles surprises dans le classement des pays exportateurs les plus compétitifs tant en matière de compétitivité que de flexibilité. Les industries françaises accusent un vrai retard d’automatisation. Un retard qui s’explique en partie par le manque de flexibilité du marché du travail. "Les industriels risquent de devoir assumer les coûts d’investissements sans pouvoir réduire la structure de leurs coûts salariaux", résume Olivier Calabre. Conséquence, la France s’enfonce peu à peu dans le classement du BCG, comme elle le fait dans d’autres classements internationaux.

Trop de démarches administratives en France

La France figure parmi les pays du G20 où il est le plus simple de créer une entreprise : 5 procédures administratives et 7 jours suffisent, contre 7,6 procédures et 22 jours en moyenne dans les pays du G20 (Baromètre de l’attractivité EY, 2014). Elle se classe par ailleurs à la 1ère place en Europe et à la 4e au monde pour l’administration numérique (E-Government survey, ONU, 2014).

Il faut reconnaitre que la France a effectué de gros efforts depuis quelques années en matière de Service Public en ligne. Elle arrive même en quatrième position, juste devant les Pays-Bas, le Japon, les États-Unis et le Royaume-Uni. Le trio de tête est plutôt surprenant : on retrouve sur la première place du podium la Corée, suivie de l’Australie et de Singapour. Absente du "top 10" de ce classement en 2004, la France a progressivement gravi les échelons, passant de dixième en 2010 à sixième en 2012, avant d’en devenir cette année le premier pays européen.

Pour effectuer ce classement, l’ONU se base sur trois variables : les services en ligne proposés par l’administration, les infrastructures de télécommunications, ainsi que le niveau d’éducation des habitants. La France doit tout particulièrement sa progression à la qualité de ses sites officiels et surtout en ligne. Et pourtant, les entrepreneurs ; la CGPME et le Medef, se plaignent des lourdeurs administratives, liées au code du travail, de la partie juridique et même comptable qui sont devenus de plus en plus obscures et compliquées. Le gouvernement actuel a entendu le message puisqu’il a créé le Conseil de simplification (appelé aussi « Choc de simplification ») dirigé par le député PS ; Thierry Mandon.

La fiscalité française est trop lourde

L’étude KPMG, Choix concurrentiels (2014), compare les taux effectifs d’imposition de 10 pays : Dans les activités de R&D, la France se classe au 1er rang ; Dans le secteur du numérique, la France occupe le 3e rang ; Dans les activités de production, la France se positionne au 4e rang. En outre, le Gouvernement baisse la fiscalité des entreprises.

Cette présentation est ciblée volontairement, en mettant en avant certains secteurs les moins pénalisés. Mais au niveau global, selon la Banque Mondiale, aux termes du classement 2015, la France perd deux places en un an pour s'établir à la 95e position sur 189 pays évalués dans cette enquête dont la méthodologie a été révisée. Ce changement ne lui est toutefois pas favorable puisque l'Hexagone occupait la 52e position dans le rapport 2014 non-remanié ! "Le classement de la France peut sembler surprenant à première vue mais un examen minutieux montre que c'est un reflet fidèle de l'environnement (fiscal) général du pays, affirme le rapport".

?Le niveau total de prélèvements sur une entreprise de taille moyenne s'élève en France à 66,6 %, un plus haut dans l'Union européenne, contre 40,9 % au niveau international. Le rapport pointe plus précisément le niveau des charges sociales (51,7 %) en France auquel s'ajoute notamment une imposition sur les bénéfices, heureusement relativement faible (7,4 %). Autre titre du Magazine Forbes : La France est le pays le moins accueillant fiscalement. Chaque année, il calcule le niveau de pression fiscale en additionnant les impôts sur les sociétés et sur le revenu, les charges patronales et salariales et la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Le total est censé déterminer si le pays a plutôt tendance à attirer ou à faire fuir talents et capitaux. Sur les 50 pays du monde présents dans le classement, la France arrive donc en tête avec un impôt sur les sociétés qui atteint 34,4 %, l'impôt sur le revenu 52,1 %, les charges patronales 45 %, les charges salariales 14 % (Ce qui est faible puisque la base minimum hors cadre est à plus de 21 %) et la TVA 20 %.

En ce qui concerne le numérique, la France en 2010 se targuait encore souvent d'être un pays moteur et leader en matière de nouvelles technologies. Mais notre pays semble s'endormir sur ses lauriers. C'est en substance ce que l'on peut retirer de la 10e édition de l’étude mondiale "Digital Economy Rankings " réalisée par IBM et le magazine The Economist. Résultat, elle place la France au 20e rang mondial, en baisse de 5 places en un an. Malgré les efforts mis en place.

Sous le thème "Récompenses et risques des big data", le Networked Readiness Index (NRI) mesure la capacité de 148 économies à profiter des TIC pour leur croissance et leur bien-être. Il constate cette année une cohérence au sommet du classement, puisque la Finlande (n°1), Singapour (2e ), la Suède (3e ), les Pays-Bas (4e ), la Norvège (5e ) et la Suisse (6e ) conservent tous leur place de l’an dernier. Les Etats-Unis (7e ) continuent leur progression vers le haut, tandis que Hongkong SAR (8e ) et la République de Corée (10e ) progressent l’un et l’autre. Le Royaume-Uni (9e ) est le seul des 10 premiers pays à régresser. En 2014, La France dans ce classement mondial, malgré beaucoup d’efforts de rattrapage a encore régressé à la 25ème place. Voir ci-contre le classement mondial.

Pour la partie production, productivité, la dernière étude du Boston Consulting Group sur la compétitivité industrielle bouscule le classement des 25 premiers pays exportateurs. La Chine et les Etats-Unis sont au coude-à-coude sur les coûts de production, le Mexique surpasse largement le Brésil qui est devenu l'un des pays les plus chers au monde. Pendant ce temps-là, la France continue de reculer alors que la Grande-Bretagne et l’Espagne sont les nouveaux champions de la productivité en Europe. Au niveau de la fiscalité, il est vrai qu’il y a eu un revirement, une inflexion depuis un an de la politique fiscale du gouvernement, notamment avec le CICE, le Pacte de responsabilité et solidarité. Mais en ne s’appuyant que sur des emprunts pour relancer l’économie, l’état prend des risques réels de ne pas aboutir aux résultats souhaités. Sauf si la conjoncture favorable lui donne un sérieux coup de pouce.

La France est à la traîne en matière de R & D et d’innovation

La France se classe au 2e rang européen et au 6e rang mondial pour le dépôt de brevets internationaux (OMPI, juillet 2013). Elle demeure également pour la 4e année consécutive 1ère du classement Deloitte "Technology Fast 500 EMEA 2014", avec 86 entreprises parmi les 500 entreprises du secteur technologique les plus performantes en zone EMEA.

Dans la course mondiale à l’innovation, si l’on analyse en global et non sur deux cas particuliers qu’il ne faut toutefois pas sous-estimer, l’Europe comme la France sont encore des élèves moyens, qui courent derrière les champions sud-coréens, américains et japonais, selon le "Tableau de bord de l’union de l’innovation 2014", publié par la Commission Européenne. Au sein même de l’UE, les premiers en investissement innovation et en R&D sont toujours les pays du Nord : d’après le "Tableau de bord régional de l’innovation 2014", la Suède et le Danemark décrochent l’or et l’argent, suivis par l’Allemagne et la Finlande. La France suit avec les anciens pays Baltes, la Suisse, le Royaume-Unis, le Danemark, la Pologne. L’Italie, comme l’Espagne, le Portugal et la Grèce sont plus à la traîne.

La France n’attire pas les talents étrangers

En moyenne, 13 dirigeants d’entreprises étrangères prennent la décision d’investir en France chaque semaine. La France est le 3e pays au monde pour l’accueil d’étudiants étrangers (Campus France, 2014). 9 étudiants sur 10 venus en France recommandent la France comme destination d’études (Baromètre Campus France, 2013).

La France bénéficie encore, malgré les conditions fiscales, la rigidité du code du travail, pas particulièrement attrayante, d’une attractivité très intéressante. La France accueille sur son sol le 4e stock d’investissements directs étrangers (IDE) dans le monde, après les Etats-Unis, la Chine et le Royaume-Uni. Les flux mondiaux d’investissements directs étrangers (IDE) ont connu une progression de 9 % pour atteindre 1452 milliards de dollars en 2013. Les principaux pays d’accueil des IDE sont les États-Unis, la Chine, la Russie, Hong Kong et le Brésil. Les BRICS deviennent des acteurs incontournables et reçoivent 21 % de l’ensemble des flux d’IDE en 2013 contre 11 % sur la période 2005-2007. Selon les données de la Banque de France, les investissements étrangers ont progressé de 3,3 % et les opérations en capital social représentant de nouvelles implantations sur le territoire français, sont en hausse de 53 % en 2013.

En ce qui concerne, l’attractivité étudiante, la France progresse de 1,2 % en un an, de 49 % sur 5 ans (221 567 étudiants) et de 68 % sur 10 ans (165 437 étudiants). Elle se situe derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni et devant l’Australie puis l’Allemagne, la Russie, le Canada et le Japon. Selon le rapport qui vient d’être publié par l’UNESCO, la France confirme sa place de 3e pays le plus attractif pour les pays étrangers, avec près de 300.000 étudiants accueillis, soit 6,9 % des étudiants en situation de mobilité internationale. Les frais de scolarité modérés en vigueur en France jouent également en sa faveur en matière d’attractivité.

La France n’est pas ouverte à la mondialisation

6 660 projets d’investissements étrangers créateurs d’emploi en France entre 2003 et 2013 (Rapport annuel 2013 des investissements étrangers créateurs d’emploi en France, AFII). Plus de 20 000 entreprises étrangères présentes en France emploient près de 2 millions de personnes (INSEE, 2014). Les investisseurs étrangers détiennent 46,7 % du capital des sociétés du CAC 40 (Banque de France, 2014).

L'Hexagone arrive en 14e place dans le classement d'Ernst & Young, largement devant les États-Unis et la Chine en gagnant 7 places depuis 1995. Au total, la France est classée au 14e rang des pays les plus ouverts, sur les 60 pays les plus importants de la planète par leur PIB. Les États-Unis, la Chine et le Japon, les trois premières puissances économiques mondiales, n'arrivent respectivement qu'en 25e, 44e et 43e position. À l'inverse, Hongkong, Singapour, l'Irlande, la Belgique et la Suisse occupent le haut du classement, leur faible taille les obligeant tout naturellement à s'ouvrir aux autres et à jouer la carte de la division internationale du travail. L'Allemagne ne figure pour sa part qu’en 11e position.

La France n’est que le pays du luxe et du fromage

La France compte 17 grands groupes hors de ces 2 secteurs d’activités parmi les 200 premiers mondiaux (Classement Fortune Global 500, 2014). Ces groupes sont très variés : ils sont présents aussi bien dans l’énergie que la construction ou l’assurance. La France est également 1er pays d’Europe dans le top 100 des entreprises les plus innovantes du monde avec 7 entreprises françaises recensées Effectivement, la France n’est pas que le pays du fromage et du luxe. Il est amusant de voir comment les autres pays nous perçoivent, quels sont les clichés récurrents, mais aussi lesquels de nos produits ils importent. Effectivement, dans les "têtes", c’est le fromage et le luxe qui arrivent en premier. Mais dans la réalité, nous avons encore beaucoup de groupes internationaux très bien classés. Nous manquons fortement par contre, d’un tissu de grosses PME, ce qui est notre principale faille et handicap.

Ci-dessous, les entreprises françaises classées dans les 10 premières mondiales dans leur secteur d’activité : Agroalimentaire : 5e Danone, Grande distribution : 2e Carrefour, Bricolage : 4e Leroy Merlin, Divertissement : 2e Vivendi, Energie : 5e GDF Suez, 7e EDF, Compagnies pétrolières : 6e Total, Assurance : 1e AXA, Banque : 2e Sté Générale, 4e BNP, Luxe : 1e LVMH, 2e Kering, Aéronautique : Airbus 2e, BTP : 4è St Gobain, 5e Vinci, 7e Bouygues, Ciment : 1e Lafarge, Automobile : 10e PSA, Publicité : 3e Publicis, 6e Havas, Informatique Services : 6e Capgemini, Compagnies aériennes : 4e Air France KLM, Transports ferroviaires : 4e SNCF, Transports maritimes : 3e CMA CGM, Courrier : 6e La Poste, Pharmacie : 5e Sanofi. Soit 26 sociétés dans les 10 premières mondiales dans leur secteur respectif.

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Daniel Moinier a travaillé 11 années chez Pechiney International, 16 années en recrutement chez BIS en France et Belgique, puis 28 ans comme chasseur de têtes, dont 17 années à son compte, au sein de son Cabinet D.M.C. Il est aussi l'auteur de six ouvrages, dont "En finir avec ce chômage", "La Crise, une Chance pour la Croissance et le Pouvoir d'achat", "L'Europe et surtout la France, malades de leurs "Vieux"". Et le dernier “Pourquoi la France est en déficit depuis 1975, Analyse-Solutions” chez Edilivre.

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